Citationsfrançaises nuit de noce de mme de sĂ©vignĂ© - Page 4 : DerriĂšre le beau, il y a quelque chose qui se cache. Cherchez ici une citation ou un auteur Proverbes; Dictons; Auteurs; Sousnotre trĂ©pidante aurore, Qyl donc, depuis des mois entiers, A le temps de tremper encore Une plume dans l'encrier 1 Qui, dans une Ă©poque pareille Et dans un semblable dĂ©cor, pourrait laisser, sur son oreille, Une plume rĂȘver encor 1 Parlez-moi d'un bon stylographe : Ça, c'est moderne et c'est complet ; Ça court, ça vole et ça s'agrafe Au coin des poches de gilet ; Ça ne Onsait que Madame de SĂ©vignĂ© faisait tout pour attirer l'attention de sa fille, quitte Ă  enjoliver la rĂ©alitĂ©. La lettre est fictive, la situation aussi. Je ne sais pas si Madame de SĂ©vignĂ© a Ă©tĂ© un jour dans la situation que je dĂ©cris (ni les personnages historiques, comme la duchesse de Longueville ou Voiture que je fais intervenir), mais j'ai essayĂ© de faire vraisemblable (c'est LesprĂ©paratifs de mariage ne s’arrĂȘtent pas Ă  la premiĂšre danse ! N’oubliez pas d’ĂȘtre prĂ©voyants jusqu’au bout et de planifier quelques dĂ©tails qui feront de votre nuit de noces un moment tout aussi exceptionnel que celui de votre cĂ©rĂ©monie. Chronologiedu XVIIĂšme siĂšcle. Chronologie du. Ăšme. siĂšcle. Henri IV Ă©pouse en deuxiĂšme noce, la Florentine Marie de MĂ©dicis . Naissance Ă  Madrid d' Anne d'Autriche, Infante d'Espagne, fille du Roi d'Espagne, Phillipe III . Naissance de Louis XIII, premier fils d' Henri IV et de Marie de MĂ©dicis . Naissance du peintre Philippe de 6conseils pour une nuit de noce magique ! La Lovebox Team vous revĂšle ses secrets pour rendre votre toute ykaZ. ï»żCet article date de plus de deux ans. Une lettre, prĂ©sentĂ©e comme Ă©crite par Madame de SĂ©vignĂ© en 1687, circule sur les rĂ©seaux sociaux. Il y est question d'un confinement, Ă  la Cour, sur fond d'Ă©pidĂ©mie grippale. Cette lettre est un faux. Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 04/05/2020 1927 Temps de lecture 3 min. La pandĂ©mie de coronavirus amĂšne parfois Ă  se replonger dans ses cours d'Histoire. Vous avez peut-ĂȘtre reçu ou vu passer sur les rĂ©seaux sociaux une lettre prĂ©sentĂ©e comme Ă©crite par Madame de SĂ©vignĂ© dans laquelle celle-ci raconterait, en 1687, son confinement parisien sur fond d’épidĂ©mie de grippe. Cette lettre est un faux et les ressorts de sa propagation virale sont similaires Ă  ceux qui alimentent la viralitĂ© de fausses lettres plus contemporaines. La cellule Vrai du Faux vous explique. Le message circule via WhatsApp, les rĂ©seaux sociaux ou par mail sous diffĂ©rentes versions, mais il commence souvent ainsi "En des circonstances presque similaires Ă©pidĂ©mie grippale Ă  ce que nous vivons, voici ce que Madame de SĂ©vignĂ© Ă©crivait Ă  sa fille Madame de Grignan." Des internautes ont rapidement relevĂ© un certain nombre d'erreurs historiques qui pouvaient mettre la puce Ă  l’oreille. Le cardinal Mazarin ne pouvait pas avoir dĂ©cidĂ© de mettre en place un confinement en 1687. Notamment connu pour avoir Ă©tĂ© au service du roi Louis XIV, il est mort en 1661. L'intendant François Vatel, Ă©galement citĂ©, ne pouvait pas approvisionner la Cour Ă  cette date, car il Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© seize ans plus tĂŽt. D'autres internautes relĂšvent Ă©galement le fait que la comĂ©die de Pierre Corneille Ă©voquĂ©e, Le Menteur, eut certes un grand succĂšs, mais en 1644. Par ailleurs, dans certains messages, le 30 avril 1687 est prĂ©sentĂ© comme Ă©tant un jeudi, ce qui est une erreur. Il s'agissait d'un mercredi. Comme c'est le cas lors des diffusions de fausses informations plus traditionnelles, aucun auteur n'en revendique la paternitĂ©. Un nom est Ă©voquĂ©. Il s'agit de celui de Jean-Marc Banquet d’Orx. Le pastiche est assimilĂ© Ă  un "poisson de mai" publiĂ© le 1er mai, Ă  l'image de ceux du 1er avril. Le but de l'auteur n'est pas connu. Peut-ĂȘtre souhaitait-il simplement, en ces temps de confinement et de dĂ©soeuvrement, nous faire replonger dans nos livres d’Histoire et d'histoires - celles rĂ©ellement racontĂ©es par Madame de SĂ©vignĂ©. C'est dans ce cas plutĂŽt rĂ©ussi. L'un des ressorts classiques contribuant Ă  la propagation des fausses informations est de donner l'apparence de la rĂ©alitĂ© et de mĂȘler le vrai au faux. Ainsi, pour les non-historiens, la fausse lettre de Madame de SĂ©vignĂ© peut avoir l'apparence de la rĂ©alitĂ©. Elle joue sur l’image qu'a le grand public de ce qu’était la Cour Ă  cette Ă©poque, ses amusements et ses correspondances. Et si François Vatel est mort bien avant 1687, il est restĂ© dans la mĂ©moire collective comme s’étant donnĂ© la mort aprĂšs un arrivage de marĂ©e insuffisant, Ă©pisode prĂ©cisĂ©ment racontĂ© par Madame de SĂ©vignĂ©. Pour qu'une fausse information devienne virale, il faut en gĂ©nĂ©ral qu'elle rĂ©ponde Ă  un besoin collectif -besoin d'informations, besoin d'explications, besoin d'ĂȘtre rassurĂ©- L'un des ressorts sur lesquels peut jouer cette lettre est notre besoin d’inscrire dans l’Histoire ce que nous vivons depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie de nouveau coronavirus et, se faisant, d'ĂȘtre rassurĂ©s dans un contexte Ă  l'issue trĂšs incertaine. Des Ă©pidĂ©mies ont parsemĂ© l'Histoire et elles ont eu une fin. Enfin, comme dans le cas de fausses informations plus classiques, des internautes appellent Ă  ne pas diffuser cette fausse lettre et Ă  se contenter de rĂ©pondre Ă  l’expĂ©diteur qu'il s'agit d'un faux. Comment permettre Ă  chacun de mieux s'informer ? Participez Ă  la consultation initiĂ©e dans le cadre du projet europĂ©en De facto sur la plateforme Franceinfo en est le partenaire 1 2Il n’existe pas d’ouvrage d’histoire contemporaine consacrĂ© Ă  la nuit de noces en France. Ceci est Ă  la fois Ă©trange, parce que jusqu’aux annĂ©es 1960, elle concerne la quasi-totalitĂ© de la population, et peu Ă©tonnant, puisqu’on s’attend Ă  ce que le dĂ©roulement de cette nuit si particuliĂšre dans la vie d’un couple, la premiĂšre du mariage, soit peu connu, en raison de sa forte dimension intime. 3PensĂ© comme un travail destinĂ© Ă  Ă©valuer la possibilitĂ© de prendre pour objet la nuit de noces en thĂšse, ce mĂ©moire propose une premiĂšre approche du sujet qui part de la reprĂ©sentation la plus immĂ©diate qu’on peut en avoir l’idĂ©e que la nuit de noces est entourĂ©e de secrets. 4Une premiĂšre partie est consacrĂ©e Ă  un Ă©tat des lieux historiographique et bibliographique, et Ă  une prĂ©sentation des sources mobilisables. De nombreux domaines de recherche sont mis Ă  contribution histoire du corps et de la mĂ©decine, histoire de la famille, de l’amour et de la sexualitĂ©, Ă©tudes sur le genre, Ă©tudes folkloristes et ethnographiques, Ă©tudes littĂ©raires, sociologie, histoire du spectacle
 Quant aux sources, elles sont fort variĂ©es archives, articles de presse, essais, manuels, Ă©crits mĂ©dicaux, biographies, romans, vaudevilles, opĂ©rettes, sources iconographiques et cinĂ©matographiques, etc. Face Ă  cette abondance, il apparaĂźt que le fait de considĂ©rer la nuit de noces comme un sujet tabou est avant tout une idĂ©e reçue qui existait dĂ©jĂ  au XIXe siĂšcle et qui parvenue telle quelle jusqu’à nous. Cette reprĂ©sentation est prise pour objet dans la seconde partie du mĂ©moire, qui interroge les enjeux du secret nuptial. 5En dĂ©pit de leur diversitĂ©, les sources prĂ©sentent une remarquable unitĂ© elles jouent presque toutes du mystĂšre de la nuit de noces, que cela soit pour le dĂ©voiler ou pour le prĂ©server. Il est difficile de trancher d’emblĂ©e le dĂ©bat historiographique houleux qui oppose les tenants de la thĂšse du refoulement global de la sexualitĂ© – destinĂ©e Ă  rester secrĂšte – aux partisans d’une prise en charge inĂ©dite de la sexualitĂ© Ă  partir du XIXe siĂšcle – qui se manifesterait par une multiplication des prises de parole sur le sujet. Le premier chapitre de la seconde partie propose une lecture du sujet Ă  travers la notion de double bind. Ni ceux qui insistent sur la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server le secret de la nuit de noces, ni ceux qui entreprennent de le rĂ©vĂ©ler n’y Ă©chappent. La double contrainte de cacher et de dĂ©voiler le secret nuptial se dĂ©ploie dans les sources Ă  travers l’emploi d’un vocabulaire rĂ©current qui dĂ©signe la nuit de noces comme secrĂšte, mais aussi l’attention portĂ©e Ă  cacher aux jeunes filles ses aspects concrets l’acte sexuel, et l’embarras Ă©prouvĂ© par ceux qui tentent de remettre en cause ce silence, dont les enjeux moraux et lĂ©gaux sont prĂ©alablement prĂ©sentĂ©s. Par ailleurs, la transition opĂ©rĂ©e au cours de la nuit entre la sphĂšre publique et la sphĂšre privĂ©e, et l’opposition entre les exigences de la sociĂ©tĂ© qui fait du mariage un Ă©vĂ©nement public et celles du couple qui veut prĂ©server son intimitĂ©, suscitent une curiositĂ© spĂ©cifique, qui fait elle-mĂȘme l’objet de reprĂ©sentations. De nombreuses cartes postales du dĂ©but du XXe siĂšcle prennent ainsi pour objet les pulsions scopiques de voyeurs espionnant le couple Ă  travers le trou de la serrure de la chambre nuptiale. Le chapitre s’achĂšve par une prĂ©sentation de formes de transgression du secret nuptial spectacles Ă©rotiques, etc.. 6Un autre chapitre propose une rĂ©flexion sur les tĂ©moignages personnels, qui sont les sources les plus rares. Il Ă©tudie la dĂ©marche qui consiste, pour les acteurs de la nuit de noces, Ă  dire leur secret. En raison de leur coĂ»t d’énonciation, les rĂ©cits personnels mĂ©ritent d’ĂȘtre distinguĂ©s des autres formes de discours plus gĂ©nĂ©raux ou impersonnels. Le fait de rĂ©vĂ©ler son secret est d’ailleurs toujours prĂ©sentĂ© comme quelque chose d’exceptionnel. Diverses sources sont utilisĂ©es mĂ©moires, journaux intimes, lettres, ouvrages mĂ©dicaux et religieux, articles de journaux, comptes rendus de procĂšs
 Elles permettent d’accĂ©der aux tĂ©moignages personnels de maniĂšre directe quand l’auteur est le protagoniste ou indirecte quand un intermĂ©diaire transmet un rĂ©cit qui lui a Ă©tĂ© confiĂ©. Une importance particuliĂšre est portĂ©e Ă  leur analyse pragmatique il faut lier la production du tĂ©moignage aux intentions de son auteur, qui l’adapte en fonction du destinataire et du contexte d’énonciation confidence Ă  un ami intime, explication Ă  un mĂ©decin soumis au secret professionnel, aveu Ă  un prĂȘtre
. L’étude porte donc sur le contenu des dĂ©clarations, mais aussi sur le but recherchĂ©, et sur le processus d’élaboration et de transcription du rĂ©cit. La fin du chapitre montre de façon plus tranchĂ©e que contrairement Ă  ce que notre imaginaire actuel projette sur la nuit de noces du XIXe siĂšcle, le secret est parfois brisĂ© avec fracas rĂ©vĂ©lations publiĂ©es dans la presse ou divulguĂ©es au tribunal.... 7On peut donc estimer que ce sont les prĂ©cautions prises par ceux qui veulent Ă©voquer le secret nuptial, et les stratĂ©gies qui visent Ă  le mettre en scĂšne, qui, Ă©clipsant le nombre des sources disponibles, ont donnĂ© naissance au mythe tenace de la nuit de noces comme un secret bien gardĂ©. Pour la premiĂšre fois, je signe un article sous un pseudo. Par respect pour mon mari, mes enfants, mes parents... Peut-ĂȘtre pour moi aussi, car en relevant ce dĂ©fi, j’ai dĂ©passĂ© mes propres limites. Faire l’amour avec une femme ? Il y a longtemps que j’y pensais, comme beaucoup d’entre nous peut-ĂȘtre. Comment ça fait ? Est-ce vraiment diffĂ©rent d’avec un homme ? De lĂ  Ă  passer Ă  l’acte... L’alibi d’un article pour Marie Claire, c’était parfait. Mais d’abord, il fallait trouver la femme, et ce ne fut pas simple. Je la voulais belle, enfin Ă  mon goĂ»t, et comme mes deux meilleures amies sont plutĂŽt jolies, c’est vers elles que je me suis tout naturellement tournĂ©e. Dis, ça te dirait de passer la nuit avec moi ? C’est pour Marie Claire... » La premiĂšre a Ă©clatĂ© de rire. Et la seconde, qui avait dĂ©jĂ  essayĂ©, a pensĂ© que coucher avec moi gĂącherait Ă  tout jamais notre amitiĂ©. Alors j’ai dĂ» oser. Ma premiĂšre nuit avec une nuit tout mon corps tressaille Jeudi 22 heures Un vigile m’ouvre la porte et me fait signe d’entrer. L’endroit est sombre, pas trĂšs grand. Je m’installe seule Ă  une table. Champagne ! Autour de moi, tout le monde est en bande. Dans l’ensemble, presque des caricatures, sans Ăąge. Curieusement, je ne suis pas mal Ă  l’aise. Des femmes me dĂ©visagent, mais elles m’indiffĂšrent. Pire, elles m’effraient. Trop viriles. Trop nĂ©gligĂ©es... Minuit Toujours parlĂ© Ă  personne. Je suis sur le point de renoncer, quand soudain, au bar, une apparition une trĂšs jolie fille, la trentaine, cheveux mi-longs et sauvages, la peau trĂšs blanche, une grande bouche trĂšs rouge, des yeux clairs maquillĂ©s en noir, un sourire gigantesque. Un corps de princesse dans un look dĂ©jantĂ©. Soudain, je ne me sens plus Ă©trangĂšre. Je ne sais pas si c’est l’effet du champagne mais mon ventre se serre. Je me lance des copains gays m’ont conseillĂ© d’agir cash ». La fille est installĂ©e au bar, je m’approche. Elle se tourne vers moi et me sourit. Frontale, j’attaque Je m’appelle Luna, et je te trouve trĂšs jolie. » Elle rit des yeux, vraiment dĂ©licieuse Moi, c’est Elsa. T’es pas mal non plus, mais je suis prise. D’ailleurs ma nana ne va pas tarder Ă  arriver, et elle est trĂšs jalouse. Dommage... » Je lui glisse que j’aimerais bien la revoir Je te donne mon numĂ©ro ? » Je lui tends un bout de papier avec mon numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone, sur lequel je griffonne Je ne connais pas ce monde des femmes. Tu es la seule qui peut me le faire dĂ©couvrir. Ton couple ne sera pas en pĂ©ril. Passons une nuit ensemble, tu me plais. » Elle plante ses yeux dans les miens. A plus tard... » Deux heures plus tard Effectivement, alors que j’ai regagnĂ© mon lit et ma real life », mon portable vibre. Un SMS Toi aussi, tu me plais. Suis libre demain soir. Tu as mon numĂ©ro, fais-en bon usage. » J’aime le style de cette fille. Toujours pas peur... Le lendemain, je vais droit Ă  l’essentiel Ce soir, hĂŽtel Murano ? 22 heures ? » Elle rĂ©pond d’accord. Presque trop simple... Il me reste quelques heures pour me faire belle, et trouver un alibi pour passer la nuit dehors. Je ne vais quand mĂȘme pas expliquer Ă  mon homme que je pars coucher avec une femme... Vendredi 21 heures Seule au bar du Murano, je m’enivre en douceur. Je prĂ©fĂšre ĂȘtre dans un Ă©tat second... Je porte une jupe, des bas, ma peau est douce et parfumĂ©e, je me sens belle mais bizarre. Comment savoir si je lui plairai ? Difficile d’anticiper le regard d’une femme sur soi quand on ne connaĂźt que celui des hommes. 22 heures SMS Quinze minutes de retard, mais j’arrive. » Je tressaille. Et si je partais ? J’ai tout Ă  coup envie d’un dĂźner en tĂȘte Ă  tĂȘte avec mon homme. Je me raisonne et commande une autre coupe. 22h20 Elle arrive. Encore plus belle qu’hier soir. Talons hauts, jambes nues, une robe portefeuille couleur prune... TrĂšs femme, elle aussi. C’est la premiĂšre fois de ma vie que je trouve une fille dĂ©sirable au point... de vouloir coucher avec elle. Elsa s’installe Ă  cĂŽtĂ© de moi. Elle est drĂŽle et directe. Me raconte qu’elle est chorĂ©graphe, originaire du Poitou, qu’elle a votĂ© SĂ©go et que, parfois, elle s’ennuie Ă  Paris. Moi je lui avoue que je suis journaliste, sans trop m’étendre sur la question. 23 heures Un peu de mal Ă  me concentrer sur la conversation. En fait, j’ai la trouille. Plus Elsa navigue Ă  l’aise, plus je me sens dĂ©calĂ©e. C’est juste une discussion entre filles, mais codĂ©e. Et je n’ai pas les clĂ©s. Une vraie dĂ©butante... pĂ©trie de curiositĂ© et de dĂ©sir pour cette jolie fille qui me drague, mais aussi d’envie de prendre mes jambes Ă  mon cou. Je reste. 23h01 Nous sommes dans l’ascenseur trĂšs sombre, Ă©clairĂ© de quelques paillettes. Elsa s’approche, et vlan, sans un mot, m’embrasse. Ses lĂšvres sont douces. Comme c’est Ă©trange, le contact de cette peau imberbe, cette façon si dĂ©licate de s’y prendre, et ce parfum de fille... J’ai le doit ressentir mon trouble, elle recule, me regarde, lĂ , plaquĂ©e contre la paroi, sourit, et m’embrasse Ă  nouveau. Nous faisons la mĂȘme taille, nos cuisses se frĂŽlent, nos hanches... Pour la premiĂšre fois, je sens des seins contre les miens. Le bas de mon ventre brĂ»le. D’instinct, ma main se glisse Ă  l’intĂ©rieur de sa cuisse. Du satin... Elsa passe la sienne sous mon chemisier, saisit la pointe de mes seins, tout mon corps frissonne. Comme si c’était la toute premiĂšre fois. Laisse-toi aller », me susurre Elsa Ă  l’oreille, comme si elle sentait mes doutes, du bout de ses doigts. Sa douceur me tranquillise. Je prends confiance. Et j’avoue que ça m’effraie. ArrivĂ©es dans la chambre, on se jette sur le lit, en se marrant, comme aux meilleurs moments de l’adolescence. Et le plus naturellement du monde, nous nous prends goĂ»t Ă  ces drĂŽles de baisers, si doux, si sensuels... Je me sens prise dans un tourbillon. Entre un dĂ©sir que je n’imaginais pas, et des pensĂ©es parasites qu’est-ce que je fous lĂ  ? Est-ce que je vais aller jusqu’au bout ? Et c’est quoi, au bout » ? VoilĂ  mĂȘme que surgit la tĂȘte de ma mĂšre, avec sa mimique quand elle braillait Range ta chambre. » Et mon frĂšre qui va tous les dimanches Ă  la messe... Et mon mari, mon Dieu, je l’avais oubliĂ©... Ma premiĂšre nuit avec une nuit J'en veux encore Mais le courant est si fort qu’il m’entraĂźne. Nos lĂšvres ne s’effleurent plus, elles se dĂ©vorent. Nos corps ondulent, flottant sur la mĂȘme vague. Tout ça me paraĂźt si naturel, si Ă©vident... C’est fou comme sa peau est douce sous la robe, j’adore la cambrure de ses reins. J’ai envie d’elle, vraiment, comme je sens qu’elle a envie de moi. Rien Ă  voir pourtant avec le dĂ©sir pour un homme. C’est Ă  la fois plus Ă©pidermique, plus tactile, mais tout aussi tripal. J’ai envie de me fondre en elle, sans la moindre apprĂ©hension. Il doit y avoir quelque chose de fƓtal dans ce dĂ©sir... Mais plus le temps de me poser des questions, je savoure. Ce corps jumeau contre le mien, le frĂŽlement de sa robe contre mes bas, j’en ai la chair de poule. Un champ inconnu de sensations s’ouvre Ă  moi. J’en veux encore. "LĂšche-moi" Elsa a dĂ» le sentir. Elle dĂ©grafe ma jupe. Ses doigts remontent dĂ©licatement le long de ma cuisse. Sa main est chaude, elle m’effleure Ă  peine, je retiens mon souffle. Quand je la sens, sĂ»re d’elle, arrivĂ©e entre mes jambes, j’ouvre les yeux pour mieux mesurer la transgression. Elle aussi me regarde et me sourit. C’est cette crĂ©ature dĂ©licate, qui me caresse et me fait cet effet-lĂ ... Je replonge. Elle s’occupe de moi en artiste. Pour le moment, je la laisse faire, entiĂšrement offerte. Juste, je la dĂ©shabille. TrĂšs excitant, d’ailleurs, de me retrouver dans ce rĂŽle. DĂ©boutonner une robe, dĂ©grafer un soutien-gorge... Ça doit ĂȘtre merveilleux d’ĂȘtre un homme. Entre-temps, Elsa a approfondi son exploration. Et ses doigts qui me pĂ©nĂštrent me donnent envie d’essayer moi aussi. Timidement, je la caresse. Je sens sa main qui saisit la mienne, et me guide. DĂ©cidĂ©ment, elle lit en moi. Curieusement, je me sens soumise, ingĂ©nue, et pourtant, je sais qu’il n’y a pas d’emprise. Pas de rapport de force entre nous. Ses gestes sont doux. Experts. Elle me connaĂźt mieux que moi-mĂȘme, et moi, j’ai de plus en plus envie de plonger en elle, de l’explorer. LĂšche-moi », m’ordonne-t-elle doucement. Je n’ai jamais vu de si prĂšs le sexe d’une femme. Il est Ă©pilĂ© et sent bon. Entre ses cuisses, je m’installe. C’est doux, mes doigts cheminent entre ses lĂšvres et ma langue se glisse. Le goĂ»t est un peu salĂ©, pas acide du tout. Et vlan ! ma conscience revient. Comme une bulle de bande dessinĂ©e qui crĂšve Ă  la surface est-ce bien moi, lĂ , entre les cuisses de cette inconnue ? Oui. Et ça ne me dĂ©plaĂźt pas du tout. Elsa a encore dĂ» sentir mes doutes. Elle se marre. Tu aimes ? » Mais oui, c’est bien ce qui me surprend le plus. La sentir trempĂ©e sous mes doigts, frĂ©mir, durcir, se contracter sous ma langue... Ça me fait vraiment de l’effet. Durant une heure Nous faisons l’amour ainsi, l’une prĂ©cĂ©dant l’autre puis la suivant, mĂȘlant caresses, fous rires, petits mots doux, et tentatives acrobatiques pour rĂ©ussir Ă  coller nos deux sexes frissonnants l’un Ă  l’autre. Moi, je mime tout ce qu’elle me fait, elle pousse mes doigts Ă  l’intĂ©rieur d’elle. Elle me murmure Encore ! » Viens ! » Ose ! » et je fais tout ce qu’elle me dit. Jusqu’au moment oĂč je sens qu’entre ses doigts, sa langue et ses lĂšvres si prĂ©cises, je... jouis, aussi fort, peut-ĂȘtre plus, qu’entre les mains d’un homme, et l’idĂ©e que c’est grĂące Ă  cette fille, m’excite encore davantage. Elle me laisse reprendre mon souffle et recommence, malgrĂ© moi, tout doucement, et je repars... Puis je me blottis contre elle, sans plus aucune peur, ni retenue. Elle me sourit, et doucement guide ma tĂȘte de nouveau vers son sexe, oĂč je me perds dĂ©licieusement, en essayant d’ĂȘtre aussi dĂ©licate qu’elle, aussi attentive. Oui, comme ça » Elle m’aide de ses mots. Puis je la sens Ă  son tour, se contracter tout entiĂšre, et de sa main elle m’intime d’arrĂȘter. J’ai l’impression qu’elle ne respire plus, comme si elle Ă©tait emportĂ©e loin de moi par une vague, je n’ose plus faire un geste. Puis elle revient Ă  elle doucement, et moi je n’en reviens pas de cette violence. C’est Ă©trange, une femme qui jouit... Deux heures plus tard Nos corps sont moites, nos tĂȘtes pendent dans le vide du lit dĂ©fait, et j’éclate de rire. C’est plus fort que moi. Elsa me regarde, dĂ©contenancĂ©e, elle ne comprend pas que c’est de moi que je me moque. Ma douce Elsa, pas convaincue, propose un dans la pĂ©nombre et la mousse dĂ©licatement parfumĂ©e, nous sommes allongĂ©es comme des amantes. Et discutons comme des copines. Elle, son enfance, ses expĂ©riences dĂ©sastreuses avec les mecs, les filles ensuite, et cette femme, rĂ©guliĂšre, depuis quelques mois... Moi, mon hĂ©tĂ©rosexualitĂ© de base, mon homme, la maternitĂ©... C’est doux, intime. Naturel... Nous n’abordons pas la question de demain. Pour moi, c’est l’histoire d’une nuit, une affaire entendue. Enfin, je prĂ©fĂšre. J’aurais peur de l’inverse... A la sortie du bain, Elsa se rhabille et me quitte, presque brutalement. Il faut que j’aille chercher ma chĂ©rie au boulot ! » Moi, je suis vidĂ©e. Trop d’émotions. Elle, est toute guillerette On se revoit quand tu veux ! Et, la prochaine fois, on s’amusera avec des gadgets. » Elle m’embrasse. Un baiser tendre, une langue douce, une derniĂšre fois, et elle disparaĂźt. Moi, je reste lĂ , allongĂ©e seule sur le lit de la chambre d’hĂŽtel, bouleversĂ©e. La prochaine fois ? On verra... Comment faire l'amour en gardant sa robe de marĂ©e, c'est l'une des questions restĂ©es Ă  ce jour sans rĂ©ponse. Mais, Ă  ce dĂ©tail prĂšs, il va sans dire que le Kama Sutra de la nuit de noces, avec ses dizaines de positions des plus simples aux plus acrobatiques, risque bien de ressembler Ă  l'Ă©rotisme des autres nuits. Mais pourtant ! Nous avons enquĂȘtĂ© auprĂšs de quelques mariĂ©es rĂ©centes qui nous ont donnĂ© des idĂ©es de variations autour du thĂšme du mariage et de ses attributs. Explorons le Kama Sutra des mariĂ©es coquines La bĂ©nĂ©diction nuptiale Madame, dans sa robe de mariĂ©e, est agenouillĂ©e sur un prie-Dieu ou sur un petit banc bas. Monsieur lui a relevĂ© sa robe jusqu'aux Ă©paules, dĂ©voilant un adorable petit derriĂšre potelĂ©, et se glisse entre ses reins ». 116 Madame tombe en pamoison, revivant chaque instant merveilleux de la cĂ©rĂ©monie de la veille... DĂ©floration Ă  l'ancienne Madame, immobile, les mains jointes en une priĂšre muette, vĂȘtue d'une longue chemise de nuit fendue au bon endroit. Stoique, elle reçoit les assauts de Mon- sieur, qui a gardĂ© ses chaussettes, sa chemise et sa cravate. Et que personne surtout n'en prenne du plaisir ! Le voile pudique Madame Ă  genoux suce Monsieur, mais Monsieur ne profite guĂšre du spectacle, car la mariĂ©e a conservĂ© son voile qui dissimule ses agissements. Madame a Ă©vi- demment gardĂ© ses gants blancs. Le coup de bouquet La mariĂ©e Ă©tendue sur le dos, ouvre largement ses jambes aux avances de Monsieur et lui fouette les fesses avec son bouquet de jeune mariĂ©e pour encou- rager ses ardeurs... La jarretiĂšre de la mariĂ©e Madame, quasi nue, elle n'a gardĂ©e que ses bas, est attachĂ©e aux montants du lit, les bras levĂ©s, les deux mains entravees par sa propre jarretiĂšre. Monsieur profite lachement de la situation. La robe froissĂ©e La robe de mariĂ©e de Madame, son voile, et tous ses atours, sont Ă©talĂ©s sur le sol, Monsieur et Madame font l'amour dessus, sans trop se soucier de tout froisser... Les liens sacrĂ©s du mariage Monsieur est Ă©tendu les bras en croix, ficelĂ© aux mon- tants du lit par sa cravate et par un bas ou la jarretiĂšre. Madame le chevauche, elle n'est plus vĂȘtue que de son seul voile... La piĂšce montĂ©e Madame et Monsieur sont debout l'un contre l'autre, dans l'apparente immobilitĂ© des figurines dĂ©corant les gĂąteaux, mais ils ne sont pas sages. Le repas de noces Madame dans sa robe immaculĂ©e, mais les jambes nues et ouvertes, est allongĂ©e sur une table encombrĂ©e des reliefs d'un banquet, Monsieur, penchĂ© entre ses jambes, la dĂ©guste comme un nouveau dessert, Les cadeaux de mariage Madame vient de dĂ©baller une boite pleine de jolis cadeaux des sextoys ! Monsieur en fait vibrer un entre ses fesses, tandis que Madame enfile un anneau vibrant sur le sexe de Monsieur. La bague au doigt Madame et Monsieur, rĂ©unis en un dĂ©licieux 69, s'amusent Ă  se passer la bague au doigt. Saviez-vous que les mots anneau et anus ont la mĂȘme Ă©tymologie ? Maintenant oui ! Ce sont des plaisanteries Ă©videmment, mais songez-y une fois de plus. Votre nuit de noces est une situation Ă©rotique exceptionnelle, vous permettant d'user de vĂȘtements, de sous-vĂȘtements et d'un lieu exception- nels pour faire l'amour comme vous ne l'aviez jamais fait auparavant. Chaque piĂšce de votre uniforme » de mariĂ©s, chaque recoin de la chambre nuptiale, devra ĂȘtre utilisĂ© pour corser vos Ă©bats et vous faire des sou- venirs. Et si malgrĂ© tout vous tombiez de fatigue ? Vous avez trop bu, malgrĂ© nos conseils, le sommeil vous a pris tous deux alors que vous ne vous Ă©tiez allonges que pour cing minutes » encore habillĂ©s, en pensant que vous alliez ensuite filer dans la salle de bain... Pas de panique ! Pas de regrets Comme nous vous conseillons absolument de rĂ©server votre nid d'amour pour deux nuits, vous pourrez faire et refaire l'amour dĂ©s l'aube que la fĂȘte commence ! D'ailleurs, les volets sont fermĂ©s, qui pourrait dire que la nuit s'est achevee... superbe nuit, l'une des plus sensuelles et douces de votre vie. Si l'aventure en restait la, ce serait dĂ©jĂ  parfait. Mais nous avons dĂ©cidĂ© de prolonger le plaisir... Et d’ailleurs, ne commencez pas cette nouvelle journĂ©e sans faire encore l'amour. Tout le reste peut attendre. C'est votre premiĂšre journĂ©e » de mariage, elle ne doit pas commencer autrement. LE RALLIEMENT DES AMIS Quand bon vous semblera, vous pourrez alors Ă  nouveau donner signe de vie. La messagerie de votre 120 portable est certainement encombrĂ©e de suppliques et de fĂ©licitations, pour le moment ignorez tous ces mes- arrivĂ©e sera attendue avec impatience, vous arborerez ce sourire Ă©panoui des gens venant de vivre une expĂ©- rience satisfaisante. Votre nuit aura Ă©tĂ© tellement dĂ©li- cleuse qu'aucun sous-entendu grivois ne vous attein- dra. Soyez Ă©lĂ©gants, vous avez pris soin d'emporter des vĂȘtements pour cette seule circonstance. Madame est belle, vous n'ĂȘtes pas mal non plus. Il faut que vous dansĂ© Jusqu'Ă  l'aube, des couples se seront peut-ĂȘtre formĂ©s Ă  l'occasion — la cousine aux petits seins pointus a ainsi d'Ă©tranges cernes sous les yeux et la mine ravie de quelqu'un qui vient de connaitre des moments plaisants. Si vous n'invitez que des gens de votre gĂ©nĂ©ration, vous pouvez vous offrir la fin de fĂȘte dont vous a privĂ© votre dĂ©part de la veille. PrĂ©voyez de la musique, du champagne, des cocktails. N'hĂ©sitez pas Ă  mener la danse, Ă  titiller vos amis cĂ©libataires, Ă  afficher votre bonheur... C'est encore un moment qui n'appartient qu'Ă  VOUS. Ne vous laissez pas trop encombrer durant la journĂ©e par des problĂšmes matĂ©riels Ă  rĂ©gler. Si il y en a, remet- tez leur rĂ©solution Ă  plus tard ou dĂ©lĂ©guez encore un peu La mode des wedding planners » nous vient des États-Unis — des professionnels chargĂ©s d'organiser les mariages de la premiĂšre Ă  la derniĂšre minute qu'ils se chargent de ça aujourd'hui encore. LA SECONDE NUIT AprĂšs avoir fait le tour de vos invitĂ©s, avoir bavardĂ© avec les uns et les autres, en particulier avec ceux que vous risquez de ne pas revoir de sitĂŽt, aprĂšs avoir solidement dĂ©jeuner ou diner selon l'heure de votre rĂ©surrection, rejoignez votre chambre. Il vous reste Ă  vivre votre pre- miĂšre vĂ©ritable nuit de couple mariĂ©. ll doit y avoir encore des surprises. Vous avez fait provi- sion de lingerie, de nuisettes, de soutifs, c'est le moment de les exhiber. Mais attention, changement de genre 122 extravagante que la premiĂšre. Choisissez un assorti- ment de culottes fendues, de soutiens-gorge Ă  balcon- net, de nuisettes transparentes dans les couleurs les signification Ă  la premiĂšre ; voyez-y toutes les dualites que vous voulez — la premiĂšre virginale, la seconde libertine, en blanc puis en rouge, en soft et en hard, ten- dresse et passion, ingĂ©nuitĂ© et perversitĂ©. Pour ĂȘtre encore plus explicite et cru, disons que lors de votre nuit de noces vous avez fait l'amour, mainte- nant il est temps de baiser comme des fous. Cette vir- ginitĂ© dĂ©licatement cueillie la nuit derniĂšre, faites-en un usage radical et sauvage ce que vous aviez effleurĂ© des lĂšvres ; il est temps de le dĂ©vorer ! Vous vous Ă©tiez glissĂ© dĂ©licatement dans des recoins secrets, il est l'heure d'en jouir et de faire jouir ! Ses fesses ont rosi sous vos mains dĂ©licates, qu'elles soient en feu ! Vos draps Ă©taient froissĂ©s, qu'ils soient en loques et inondes de... Hum, pardon, je me laisse un peu emporter ! On se calme... Mais vous voyez le principe... Ne quittez pas votre chambre sans avoir l'impression d'en avoir utilisĂ© chaque recoin pour y faire des horreurs. Il faut que ces deux nuits de vos noces vous laissent Ă©puisĂ©s, rassasiĂ©s, heureux, avec des souvenirs Ă©rotiques pour meubler vos fantasmes des dix annĂ©es qui vont suivre. QUEL SOUVENIR GARDER D'UNE NUIT DE NOCES ? Certaines starlettes, une cĂ©lĂšbre patineuse sur glace, ou quelques acteurs du cinĂ©ma Ă©rotique ont filmĂ© leurs Ă©bats durant leur nuit de noces pour les laisser diffuser ensuite sur Internet ou en DVD, plus ou moins volontai- rement. Nous ne vous conseillons Ă©videmment pas d'en faire autant. Mais cette nuit mĂ©rite tout de mĂȘme qu'on en conserve quelques souvenirs. Vous pouvez ainsi vous photographier dans un costume dĂ©cent entourĂ© des vĂȘtements et des accessoires qui vous ont servi durant tous ces moments de folie. Cette photo anodine vous rappellera tant de moments intensĂ©ment Ă©rotiques que vous craquerez chaque fois que vous la retrouverez dans votre album de souvenirs du mariage... Quant aux objets, le voile — encore tachĂ© du sperme de Monsieur -, la jarretiere — qui servit de baillon a Madame quand elle se mit Ă  hurler si fort —, les sous-vĂȘtements si beaux et pourtant deja dĂ©chirĂ©s, ils deviendront de prĂ©- cieuses reliques, mais plus encore les complices de vos fantasmes futurs. Car cette nuit, vous aller la revivre chaque fois que le dĂ©sir vous en prendra, chaque fois que 124 vous trouverez une chambre qui ressemblera Ă  celle-ci, avec ce baldaquin pour s'attacher, ces miroirs, ce jacuzzi. jardin entourant la maison, comment l'amour dans l'eau vous a d'abord frigorifiĂ©s avant que le plaisir ne vous rĂ©chauffe, comment vous avez joui encore davantage lorsqu'il vous a appelĂ© Madame... 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conseils pour une nuit de noces madame de sévigné