Dansla religion, l'homme se dĂ©valorise, et devient Ă©tranger Ă  sa vĂ©ritable nature. Pour Feuerbach, l'origine de cette inversion et de cette aliĂ©nation est de nature psychologique. Elle rĂ©side dans la forme mĂȘme de notre conscience. En effet lorsqu'un individu prend conscience de ce qu'il est, il se vit comme un ĂȘtre sĂ©parĂ©, fini, limitĂ© au lieu de se vivre comme un ĂȘtre Voltairerefusait de voir les ĂȘtres humains comme supĂ©rieurs, de par leur essence, aux autres espĂšces animales ; cela correspond Ă  son rejet des religions abrahamiques (oĂč l'animal est le plus souvent considĂ©rĂ© comme infĂ©rieur Ă  l'homme) et de la doctrine des « animaux-machines » du Discours de la mĂ©thode de RenĂ© Descartes — qu'il dĂ©teste, et considĂšre comme Ă©tant la « Lhomme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ? Le travail peut-il ĂȘtre pour l'homme autre chose que le Le travail peut-il ĂȘtre pour l'homme autre chose que le 14 juillet 2010 ∙ 2 minutes de lecture Lorsquele lĂ©gislateur canonique exige, de celui qui demande une dispense pour se marier avec une personne de religion musulmane, la promesse de faire ce qui est en son pouvoir pour que ses enfants soient baptisĂ©s et Ă©duquĂ©s dans la foi catholique, il est conscient de la difficultĂ© de maintenir cette promesse. etde nos instincts de survie. Mais c’est justement en se perdant, en se donnant Ă  nous, qu’il est en train de nous sauver ! JĂ©sus s’est souvent dĂ©robĂ© Ă  la violence, autant qu’il a pu (Luc 4, 30 ; Jean 8, 59). Il l’a fait pour que quelques paroles nous restent afin d’éclairer ce qui va se passer. Il l’a fait pour donner Onpeut dĂ©jĂ  Ă©tablir que la notion de nature humaine possĂ©de une forme de lĂ©gitimitĂ© au regard de son apport dans l'Ă©tude de l'ĂȘtre humain Ă  travers les Ă©poques permettant Ă  l'homme de se connaĂźtre Ă©xterieurement et intĂ©rieurement. Or, connaĂźtre une chose, c'est dĂ©terminer ce qu'elle est , Ă©noncer son ĂȘtre , ou son essence, les dĂ©terminants qu'elle reçoit Ă  la naissance et x2qko. Épreuve tant redoutĂ©e, qui lance les Ă©preuves du Bac. Voici les corrigĂ©s de philosophie, premiĂšre Ă©preuve passĂ©e ce jeudi par les candidats des sĂ©ries gĂ©nĂ©rales et technologiques au Bac ici les sujets du Bac Philo 2017 en intĂ©gralitĂ©Examen du jeudi 15 juin 2017 de 8h Ă  12hDurĂ©e de l'Ă©preuve de philosophie 4hVIDEO. Notre Facebook Live des corrigĂ©s de PhiloPosez vos questions en direct sur notre page FacebookIl est toujours bon de rappeler que le corrigĂ© qui suit n’est pas un corrigĂ© type les dĂ©lais sont trop courts pour y prĂ©tendre mais constitue des pistes permettant Ă  l’élĂšve de se situer par rapport Ă  la copie du Bac Philo SĂ©rie L LittĂ©raire Coef. 7CorrigĂ© Sujet 1 - Suffit-il d’observer pour connaĂźtre ?Le premier sujet Suffit-il d’observer pour connaĂźtre ? » est un sujet de philosophie des sciences ou Ă©pistĂ©mologie. Il est devenu classique de proposer ce type de sujet Ă  la sĂ©rie littĂ©raire pour que les Ă©lĂšves puissent avancer une rĂ©flexion dans un domaine qui n’est pas le leur a priori. Cependant, ce type de sujet est souvent jugĂ© comme complexe par les Ă©lĂšves et rares sont ceux qui osent si sujet met clairement en place le rapport qui se joue entre l’observation et la connaissance. Il faut donc rapidement dĂ©finir ces deux notions. L’observation peut ĂȘtre dĂ©finie comme une perception attentive et minutieuse, ce qui la distingue de notre perception quotidienne. La connaissance ici concerne la connaissance scientifique c’est-Ă -dire un ensemble de propositions qui obĂ©issent Ă  des lois rationnelles question que pose le sujet est donc de savoir si l’observation est suffisante pour accĂ©der Ă  des connaissances scientifiques ou si, au contraire, il est besoin de plus pour parvenir Ă  ce type prĂ©cis de est possible d’envisager dans un premier temps que l’observation constitue une Ă©tape importante voire nĂ©cessaire dans l’élaboration des connaissances scientifiques. En effet, le scientifique observe d’abord les phĂ©nomĂšnes qui nourrissent son Ă©tonnement et il peut ensuite s’interroger sur la cause des phĂ©nomĂšnes en question, ce qui lui permet de formuler diffĂ©rentes l’observation ne peut tout Ă  fait prĂ©tendre au statut de connaissance car elle n’est pas vĂ©rifiĂ©e. En science, les faits ne sont jamais donnĂ©s mais construits par tout un protocole expĂ©rimental qui seul peut prĂ©tendre au statut de connaissance. La perception peut ĂȘtre trompeuse et elle a besoin de la raison pour ĂȘtre donc par l’élaboration de thĂ©ories souvent inobservables que la connaissance est acquise. Il faut mĂȘme parfois que la science s’écarte radicalement de l’observation pour pouvoir prĂ©tendre Ă  l’élaboration de nouvelles tel sujet pouvait mobiliser un certain nombre de rĂ©fĂ©rences classiques. Pour la premiĂšre partie, il Ă©tait possible de solliciter La MĂ©taphysique d’Aristote oĂč il distingue les Ă©tapes progressives de la connaissance, qui vont de la sensation et l’observation Ă  la constitue une rĂ©fĂ©rence efficace pour la deuxiĂšme partie. Dans La Formation de l’esprit scientifique, l’auteur montre que la connaissance scientifique doit se construire contre l’illusion d’un savoir immĂ©diat par l’ il Ă©tait possible de faire rĂ©fĂ©rence Ă  Kant et sa Critique de la raison pure pour la derniĂšre partie. Dans la prĂ©face de son Ɠuvre, Kant souligne le progrĂšs rĂ©alisĂ© par la science lorsqu’elle a cessĂ© de se contenter des faits pour les interroger Ă  partir d’une d’autres rĂ©fĂ©rences pouvaient ĂȘtre utilisĂ©es par les Sujet 2 Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?Le deuxiĂšme sujet est sans doute un peu plus simple, ce qui ne doit pas empĂȘcher l’élaboration d’une vĂ©ritable ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?La rĂ©ponse au sujet semble Ă©vidente. En effet, si j’ai le droit de rĂ©aliser telle ou telle action c’est-Ă -dire si le corpus des lois d’une sociĂ©tĂ© donnĂ©e m’autorise Ă  agir, alors je suis nĂ©cessairement juste. La justice peut dans un premier temps ĂȘtre dĂ©finie comme l’institution chargĂ©e de faire respecter les lois lorsque ces derniĂšres ne sont pas respectĂ©es et, si j’ai le droit de mon cĂŽtĂ©, j’ai Ă©galement la justice avec il n’est pas impossible que des lois soient injustes. En effet, certains systĂšmes lĂ©gislatifs mettent en place des lois que l’on peut juger comme Ă©tant injustes. Il faut alors remarquer que le sens de la notion de justice Ă©volue et il faut l’entendre, non plus comme l’institution chargĂ©e de faire respecter les lois, mais comme une valeur morale. C’est au nom de la justice que nous pouvons juger que certaines lois sont injustes et qu’il ne faut pas leur obĂ©ir mĂȘme si nous en avons le nous sommes confrontĂ©s Ă  des lois injustes, il est du devoir des citoyens de les combattre et de tenter de les renverser afin d’obtenir une correspondance entre la justice lĂ©gale et la justice morale. C’est Ă  ce prix que ce que nous avons le droit de faire devient vĂ©ritablement rĂ©fĂ©rences possibles pour un tel sujet sont les suivantes. Pour la premiĂšre partie le candidat pouvait utiliser un texte de Mill dans L’Utilitarisme oĂč l’auteur dĂ©finit la justice comme conformitĂ© Ă  la un deuxiĂšme temps, le candidat pouvait reprendre un texte d’Aristote tirĂ© de son Ethique Ă  Nicomaque. Aristote concĂšde d’abord que ce qui est lĂ©gal est juste avant de montrer que la justice est une vertu Thoreau et le concept de dĂ©sobĂ©issance civile pouvait constituer une bonne rĂ©fĂ©rence pour la derniĂšre Sujet 3 explication de texteLe sujet d’explication de texte prĂ©sente un extrait du Discours sur l’origine et les fondements de l’inĂ©galitĂ© parmi les hommes de Rousseau. Si l’Ɠuvre et l’auteur sont cĂ©lĂšbres, le texte n’en est pas moins Rousseau s’oppose Ă  Maupertuis quant au problĂšme de la bontĂ© ou non de l’homme. L’objet du texte est donc l’opposition entre l’homme naturel et l’homme civilisĂ© et le problĂšme que pose l’auteur est de savoir si l’homme est mauvais naturellement ou s’il l’est Ă  la suite d’une perversion de la culture. Rousseau tranche clairement ce problĂšme en montrant que c’est la civilisation qui a perverti l’homme et non la nature. Contre cette dĂ©gradation, il eut Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rable pour l’homme de rester Ă  l’état de nature, c’es-Ă -dire une situation dans laquelle l’homme n’est soumis Ă  aucune commence par reprendre la thĂšse de Maupertuis qui s’est proposĂ© de peser le pour et le contre de l’existence et en a conclu que l’existence humaine tend vers le malheur plutĂŽt que vers le bonheur. Le reproche que Rousseau fait Ă  cette interprĂ©tation est qu’elle s’intĂ©resse Ă  l’homme issu de la culture, c’est-Ă -dire des lois de la civilisation, et non Ă  l’homme naturel. Rousseau insiste alors sur le fait que l’ensemble des entreprises humaines, Ă  savoir les sciences, le dĂ©veloppement technique
 n’ont pas permis Ă  l’homme de parvenir au bonheur, bien au contraire. Contre cette entreprise de civilisation, Rousseau propose plutĂŽt de revenir, autant que faire se peut, Ă  l’état de nature qui lui apparaĂźt comme la condition du bonheur de l’homme. Reste Ă  savoir si cela est notions sur lesquelles il fallait s’arrĂȘter fortement sont celle d’existence humaine, d’état de nature, de culture et civilisation science et technique, de du Bac Philo SĂ©rie ES Economique et sociale Coef. 4ElĂ©ments de corrigĂ© par Francis MĂ©tivier, professeur de philosophie, docteur en philosophie Paris IV Sorbonne, auteur de Rock’n philo et Rock’n philo vol. 2 J’ai Lu, 2015, 2016, LibertĂ© inconditionnelle Pygmalion-Flammarion, 2016 et Mythologie des prĂ©sidentiables Pygmalion-Flammarion, 2017.CorrigĂ© Sujet 1La raison peut-elle rendre raison de tout ?Le sujet est assez difficile dans son approche, plutĂŽt sans risque dans son traitement. Il est classique dans son contenu mais inĂ©dit sous sa forme et sa formulation qui contient deux fois le mot raison »Sa difficultĂ© rĂ©side dans la formule rendre raison » qui signifie, dans le langage courant, expliquer, la question donne La raison peut-elle tout expliquer ? La raison peut-elle dĂ©velopper un savoir explicatif sur toute chose, dans tout domaine ? Peut-elle prĂ©tendre au savoir total ?Erreur et contresens Ă  Ă©viter la question n’est donc pas de savoir si la raison peut expliquer les choses, mais si elle peut expliquer toute chose, sans problĂšme pouvait ĂȘtre ainsi posĂ© La raison peut ĂȘtre dĂ©finie comme une aptitude Ă  dĂ©montrer les faits, les hypothĂšses ou les idĂ©es principalement par un rapport de causalitĂ©, de cause Ă  effet, du type si
 alors
 » ; en ce sens, tout, en thĂ©orie est dĂ©montrable et explicable rationnellement. Cependant, il existe des phĂ©nomĂšnes inexpliquĂ©s, des Ă©nigmes non rĂ©solues, des hypothĂšses non dĂ©montrĂ©es la raison n’a pas de prise sur sujet implique ici de se poser la question Ă  cĂŽtĂ© de la raison qui pourrait ne pas tout expliquer, avons-nous d’autres aptitudes pouvant compenser l’impuissance de la raison ? Lesquelles ?Les notions du programme en jeu dans le sujet sont La raison et le rĂ©el, la dĂ©monstration et l’interprĂ©tation, la auteurs possibles Pascal, PensĂ©es, Le cƓur a ses raison que la raison ignore » les sentiments et la foi Ă©chappent au savoir EncyclopĂ©die des sciences philosophiques, la raison est capable d’un savoir Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I- En thĂ©orie, la raison peut rendre raison de tout, si scientifiquement tout est explicable par des raisonnements de type causal ou si tout peut ĂȘtre rĂ©duit en langage universel, mathĂ©matique par Dans la pratique et dans l’état actuel du savoir, la raison se heurte Ă  ses propres mĂ©thodes, inadaptĂ©es pour certains faits humains l’amour s’explique-t-il rationnellement ? ou certains faits physiques le problĂšme de l’anti-matiĂšre.III- La raison n’est pas que thĂ©orique liĂ©e au savoir, elle est aussi morale liĂ©e Ă  l’action mais lĂ  encore la raison pratique l’usage que nous faisons des connaissances n’est pas toujours capable de rendre raison de ce qu’elle fait de la science ou de la technique par exemple. L’usage de ce qui est construit rationnellement par exemple une arme n’est pas nĂ©cessairement on pouvait se demander si des savoirs et des pratiques qui ne sont pas toujours rationnels comme l’art ne sont pas malgrĂ© tout capables de rendre raison de tout ».CorrigĂ© Sujet 2Une Ɠuvre d’art est-elle nĂ©cessairement belle ?Le sujet est apparemment assez facile dans son approche et son traitement classique dans son fond et dans sa forme. Il pose la question de la beautĂ© nĂ©cessaire – et non accidentelle – de toute Ɠuvre Ă  partir du moment oĂč elle est dite artistique ».ReformulĂ©e, la question donne Ă  partir du moment oĂč une Ɠuvre qui peut ĂȘtre autre qu’artistique est reconnue comme artistique, cette caractĂ©ristique lui confĂšre-t-elle automatiquement une valeur de beautĂ© ? NĂ©cessairement » signifie ici que la beautĂ© serait consubstantielle Ă  l’Ɠuvre d’art, qu’elle serait son critĂšre contresens Ă©tait Ă  Ă©viter car le sujet demande si une Ɠuvre d’art est, de fait, belle, et non si une Ɠuvre d’art se doit, de droit, d’ĂȘtre belle. MĂȘme si l’artiste ne vise pas toujours le beau, de fait, produit-il forcĂ©ment et mĂȘme sans le vouloir le beau ?Le problĂšme pouvait ĂȘtre ainsi posĂ© D’un cĂŽtĂ©, nous avons tendance Ă  penser qu’une Ɠuvre d’art est forcĂ©ment belle puisque ce serait lĂ  le but de l’art le jugement c’est beau ! » est trĂšs courant dans un tableau ; mais d’un autre cĂŽtĂ©, nous reconnaissons pas comme beau ce qui est pourtant de l’ difficultĂ© du sujet rĂ©side notamment dans le besoin d’un travail de dĂ©finitions au pluriel des concept en jeu Qu’est-ce qu’une Ɠuvre d’art ? Qu’est-ce que le beau ?Les notions du programme en jeu dans le sujet sont l’art, la conscience la conscience de l’art et du beau, l’inconscient l’artiste peut-il produire inconsciemment du beau ?, la raison et la dĂ©monstration la raison esthĂ©tique qui jugerait du beau et du laid.Il Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I- Le beau est une caractĂ©ristique nĂ©cessaire de l’Ɠuvre d’art puisque ce critĂšre est ce qui accompagne le projet de l’ Le beau est une valeur esthĂ©tique qui n’existe pas dans l’Ɠuvre d’art mĂȘme mais dans le jugement que l’on peut avoir sur elle. Les jugements Ă©tant relatifs au sujet, toute Ɠuvre d’art n’est pas nĂ©cessairement belle Des goĂ»ts et des couleurs ont ne discute pas »III- L’art ne vise ni le beau ni le laid, la considĂ©ration esthĂ©tique au sens des rĂšgles de l’art et du beau est trĂšs secondaire dans l’art. Son but premier est diffĂ©rent sentir un faire ressentir une Ă©motion, ou encore dĂ©livrer un principal possible Kant, Critique de la facultĂ© de juger, L’art est n’est pas la reprĂ©sentation d’un belle chose mais la belle reprĂ©sentation d’une chose ». L’Ɠuvre d’art, mĂȘme si elle reprĂ©sente un objet laid dans la vie, est une forme nĂ©cessairement belle, le beau Ă©tant par ailleurs dĂ©fini par Kant comme un jugement de goĂ»t on pouvait s’interroger sur la possibilitĂ© du beau en dehors de l’art, le corps humain ou la nature en soi sans leur reprĂ©sentation artistiqueCorrigĂ© Sujet 3Explication d’un texte de Hobbes extrait du sujet est assez difficile dans son approche et dans son question que pose le texte est la suivante La libertĂ© se dĂ©finit-elle dans les cadres de la loi ou hors des cadres de la loi ?Le problĂšme et la thĂšse Habituellement, nous disons que la libertĂ© humaine doit ĂȘtre encadrĂ©e par la loi. Hobbes prend le contre-pied de cette idĂ©e et dĂ©montre la thĂšse suivante la libertĂ© des hommes, dans une sociĂ©tĂ©, rĂ©side dans ce que le souverain qui fait les loi, ici a passĂ© sous silence », c’est-Ă -dire ce qu’il n’a pas jugĂ© bon de prĂ©ciser dans la loi et qui correspond Ă  des actions permises. La loi Ă©nonce ce qui est formellement interdit, non ce qu’il est possible de faire le droit de faire ceci ou cela.Le problĂšme que le texte pose est dont le rĂŽle de la loi ce qu’elle doit Ă©noncer au regard de notre libertĂ©. Cette libertĂ© se dĂ©finit par tout ce que la loi ne prĂ©cise du programme en jeu la libertĂ©, le droit comme systĂšme de lois, l’État qui Ă©tablit la loi.Plan du texte l. 1 Ă  5 – Nous avons la libertĂ© la possibilitĂ© de faire ce que la loi ne dit pas n’interdit pas.l. 5 Ă  8 – Exemple physiquement il serait absurde de revendiquer la libertĂ© de se dĂ©battre alors que nous ne serions pas 8 Ă  11 – Il serait Ă©galement absurde de revendiquer de se soustraire aux lois parce qu’elle serait contraignante alors que celle-ci nous protĂšge en matiĂšre de sĂ©curitĂ©.l. 11 Ă  14 – La loi nous protĂšge par les sanctions prĂ©vues en cas d’acte illĂ©gal la loi n’est connue et efficace que dans cette mesure. Pourtant les hommes voudraient s’en libĂ©rer, ce qui est 14 Ă  19 – ThĂšse de l’auteur ce que la loi ne dit pas est autorisĂ© et non sanctionnĂ© et du Bac Philo SĂ©rie S Scientifique Coef. 3ElĂ©ments de corrigĂ© par Francis MĂ©tivier, professeur de philosophie, docteur en philosophie Paris IV Sorbonne, auteur de Rock’n philo et Rock’n philo vol. 2 J’ai Lu, 2015, 2016, LibertĂ© inconditionnelle Pygmalion-Flammarion, 2016 et Mythologie des prĂ©sidentiables Pygmalion-Flammarion, 2017.CorrigĂ© Sujet 1DĂ©fendre ses droits, est-ce dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts ?Le sujet est assez facile dans son approche, assez difficile dans son traitement. Il est classique dans son contenu et dans sa forme, Ă  la fois en philosophie politique et sociale, et dans la vie la question donne La dĂ©fense de ses droits se rĂ©duit-elle Ă  revendiquer ses intĂ©rĂȘts ou, Ă  l’inverse, dĂ©fendre ses droits vise-t-il un dĂ©passement de ses » intĂ©rĂȘts ?Sa difficultĂ© du sujet rĂ©side dans l’analyse du concept d’intĂ©rĂȘt qu’est-ce qu’un intĂ©rĂȘt ? qu’est-ce qui s’oppose Ă  l’intĂ©rĂȘt ?, et dans la formule ses intĂ©rĂȘts » est-ce que l’expression dĂ©signe mes intĂ©rĂȘts personnels, ou les intĂ©rĂȘts d’un groupe particulier une corporation, un syndicat ou une association par exemple ? Il Ă©tait donc bon de se poser cette question Mes intĂ©rĂȘts personnels sont-ils aussi ceux de tout citoyen, ou est-ce que ce sont des intĂ©rĂȘts strictement individuels ?En fait, l’ensemble de ses possibilitĂ©s pouvait ĂȘtre vu et mĂȘme donner des Ă©lĂ©ments d’articulation pour le convenait aussi de s’interroger sur le verbe dĂ©fendre » et ce qu’il implique problĂ©matiquement dĂ©fendre ses » intĂ©rĂȘts ne remet-il en cause d’autres intĂ©rĂȘts ? Par exemple dĂ©fendre aujourd’hui nos » intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et industriels par exemple ne remet-il pas en cause les intĂ©rĂȘts des hommes de demain et leur possibilitĂ© de dĂ©fendre les leurs ?Les notions du programme en jeu dans le sujet sont Le droit, la justice, la politique, la auteurs possibles Marx la classe exploitĂ©e doit dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de la classe Contrat social, le droit du plus fort dans une tyrannie VS l’intĂ©rĂȘt de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale dans une Jonas, Le principe responsabilitĂ©, la dĂ©fense de ses droits doit tenir compte des droits universels et intemporels de l’homme, en particulier de celle des gĂ©nĂ©rations Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I- DĂ©fendre ses droits revient d’abord Ă  dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts personnels, individuels ou DĂ©fendre ses droits consiste Ă  dĂ©fendre en fait les droits de tous, l’intĂ©rĂȘt dont il s’agit alors est l’intĂ©rĂȘt DĂ©fendre ses droits va bien au-delĂ  de la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts et mĂȘme d’intĂ©rĂȘts tout court. DĂ©fendre ses droits est dĂ©fendre des libertĂ©s universelles et non limitĂ©es dans le on pouvait poser la question de l’action des personnes qui, en apparence, dĂ©fendent les intĂ©rĂȘts d’autrui avant tout, au dĂ©triment des leurs, ou encore la question du don de Sujet 2Peut-on se libĂ©rer de sa culture ?Le sujet est assez difficile dans son approche et dans son traitement. Il est assez inĂ©dit en philosophie, bien qu’assez classique dans l’opinion premiĂšre chose Ă  faire ici est de s’étonner d’une telle question Pourquoi se libĂšrerait-on de sa culture ? En effet, nous pouvons penser que la culture nous arrache Ă  une nature sauvage, animale, ou encore qu’elle est source de savoir, de savoir-faire, de savoir-ĂȘtre et qu’elle contribue au progrĂšs de l’ question Peut-on se libĂ©rer de sa culture ? » implique donc l’idĂ©e prĂ©alable qu’on l’on voudrait se soustraire Ă©chapper Ă  de sa culture pourquoi ? Qu’est-ce qui est pesant, contraignant, voire destructeur, humiliant, dans une culture ?Le mot culture pouvait ĂȘtre donc pris dans les deux sens 1 la civilisation comme ensemble de pratiques, de coutumes, 2 la culture comme ensemble de connaissance la culture gĂ©nĂ©rale.ReformulĂ©e, la question donne Notre culture nous dĂ©finit-elle Ă  ce point si essentiel que nous pourrions, mĂȘme si nous le voulions, rompre avec elle nous colle-t-elle Ă  la peau », pour le dire ainsi. Le problĂšme porte sur la possibilitĂ© et le pouvoir de se dĂ©barrasser d’une culture notions du programme en jeu dans le sujet sont la culture, l’histoire pouvons-nous rompre avec notre histoire ?, le droit avons-nous le droit de rompre avec notre culture ?, la justice n’est-il pas vital de changer de culture ?, la libertĂ©, le Ă©tait possible de raisonner selon le plan suivant I- Nous ne pouvons nous libĂ©rer de notre culture propre car nous sommes le fruit d’une civilisation et de son Nous ne pouvons nous libĂ©rer de notre culture, de toute culture, quelle qu’elle soit, qu’au risque de perdre notre Nous pouvons nous libĂ©rer de notre culture et vivre dans une autre culture une autre civilisation, une autre Ă©poque de l’histoire.Auteurs possibles Kant, IdĂ©e d’une histoire universelle d’un point de vue et de la rĂ©volution devant permettre pour la classe dominĂ©e de change de Tristes on pouvait s’interroger sur le lien entre libĂ©ration et bonheur se libĂ©rer de notre culture peut-il nous rendre heureux ?CorrigĂ© Sujet 3Explication d’un texte de Foucault extrait de Dits et sujet est difficile dans son approche et son texte porte sur la notion d’erreur. La thĂšse du texte de Foucault consiste Ă  dire que l’erreur est Ă  la fois constitutive du vivant et de la connaissance que l’ĂȘtre Ă  la fois vivant et pensant problĂšme peut ĂȘtre posĂ© ainsi habituellement, le vivant se dĂ©finit comme reproduction de l’identique et de lĂ , la normalitĂ© du vivant se dĂ©finit comme absence de dĂ©viance, de diffĂ©rences entre les ĂȘtres de la mĂȘme prend le contre-pied de cette idĂ©e l’erreur et l’anormal sont la norme du vivant ; il est donc logique que la connaissance soit Ă  l’image de l’ĂȘtre vivant qui pense, qu’il en ait les mĂȘmes caractĂ©ristiques l’erreur, la est originale et rend l’explication du texte assez compliquĂ©e la pensĂ©e et la connaissance n’existent pas sans un ĂȘtre vivant qui pense. Or le vivant est fait de mutations, d’évolutions. Le vivant est alĂ©atoire. Donc, en toute logique, la pensĂ©e et la connaissance qui en dĂ©coulent prĂ©sentent les mĂȘmes du programme en jeu la vĂ©ritĂ©, la raison et le rĂ©el, le vivant, la du Bac Philo SĂ©ries Technologique Coef. 2Il est toujours bon de rappeler que le corrigĂ© qui suit n’est pas un corrigĂ© type les dĂ©lais sont trop courts pour y prĂ©tendre mais constitue des pistes permettant Ă  l’élĂšve de se situer par rapport Ă  la copie 1Le premier sujet Y a-t-il un mauvais usage de la raison ? » apparaĂźt comme particuliĂšrement difficile et il est probable que peu de candidats dĂ©cident de s’aventurer dans son traitement. L’attentat contre Salman Rushdie trahit la peur des fanatiques, qui perçoivent l’écrivain comme un rival jetant le trouble dans leurs croyances. Le tueur» de Salman Rushdie est un AmĂ©ricain d’origine libanaise. Il a 24 ans. C’est-Ă -dire qu’il est plus jeune que la fatwa Ă©mise neuf ans avant sa naissance. C’est le rappel d’une Ă©vidence l’appel au meurtre religieux ne connaĂźt pas de date de pĂ©remption. Maintenant, la fatwa est levĂ©e, aprĂšs toutes ces annĂ©es ?» Cette question fut souvent posĂ©e Ă  l’auteur de ces lignes Ă  propos d’un appel au meurtre Ă  la suite de la publication d’un roman. Malaise pour rĂ©pondre, car il faut expliquer que les religions messianiques ont la dent dure et que leurs fidĂšles radicaux sont rancuniers. Puisque ces religieux ont l’éternitĂ©, ils ont le temps, et un imberbe croira toujours plaire Ă  son dieu en lui offrant votre peau. Ensuite, il s’agit d’une croyance qui a besoin du diable et de tuer ce dernier, donc poussĂ©e Ă  le faire exister. À le retrouver mĂȘme dans la peau accessoire d’un Ă©crivain ou dans son roman. On aura beau se repentir, faire acte de contrition, dans le cas de Salman Rushdie ou d’autres, cela est inutile car l’aubaine est trop grande d’avoir un ennemi. L’écrivain et le monde dit musulman» Mais pourquoi cette obsession de l’écrivain apostat, ennemi de Dieu ? Parce que l’écrivain est essentiellement rival d’un rĂ©cit unique auquel croit le fanatique. L’écrivain Ă©crit des histoires alternatives au mythe unique du croyant. L’écrivain concurrence, diverge. Il est dissident dĂšs le premier mot. Les poĂštes sont d’ailleurs mal vus dans le Coran, et qualifiĂ©s de vagabonds, d’instigateurs Ă  la futilitĂ©. Leurs liens au ProphĂšte ne sont pas ceux de l’amitiĂ©. L’écrivain, dans le monde dit musulman», est dĂ©jĂ  traĂźtre Ă  partir du moment oĂč il Ă©crit, se lit, s’universalise. Les appels au meurtre et les passages Ă  l’acte ne sont pas rares depuis des dĂ©cennies. Quant aux procĂšs d’intention contre les Ă©crivains dans le monde dit musulman», ils sont quotidiens. Chez soi et en Occident, menĂ©s par des exilĂ©s en mal d’identitĂ©, ou les idiots utiles de l’islamisme. Sur un plateau de tĂ©lĂ©vision libanais, une journaliste discute avec un intellectuel». C’est le procĂšs de Rushdie son Ă©criture, ses romans, ses traits. S’y dĂ©ploient la thĂ©orie du complot – l’agresseur manipulĂ© par les États-Unis pour faire pression lors des nĂ©gociations sur le nuclĂ©aire –, le dĂ©ni et le renversement des rĂŽles c’est l’écrivain qui est l’égorgeur. Monstrueuse Ă©quivalence entre le couteau et le stylo Cette attitude, mĂȘme muette, est gĂ©nĂ©ralisĂ©e dans le monde arabe. Elle installe une monstrueuse et soutenue Ă©quivalence entre le maniement d’un couteau et celui d’un stylo. Dans une vanitĂ© radicale, une substitution majeure s’opĂšre alors entre un dieu invisible et des Ă©missaires indignĂ©s et tueurs. Je suis Dieu et je suis diffamĂ©, donc je tue. Qui le dit ? Un homme. Et, au nom de cette Ă©quivalence, on peut alors assassiner l’écrivain. Un autre conseil est fourni Ă  l’occasion Évitez d’écrire sur ces sujets.» Lesquels ? L’islam, la religion. L’argument est qu’on y heurte certaines sensibilitĂ©s». Il est opposĂ© aux Occidentaux et mĂȘme aux coreligionnaires. Un raisonnement sournois d’abord on n’écrit pas contre une religion, mais contre une interprĂ©tation de cette religion, au nom d’un droit de lecture. Proclamer cette interprĂ©tation comme une orthodoxie, c’est affirmer qu’une religion appartient exclusivement Ă  certains et que leur interprĂ©tation est la bonne. De quel droit, alors ? Pourquoi certains se pensent propriĂ©taires d’une religion ? L’interdisent au rire, Ă  la caricature, Ă  la digression ou Ă  l’imagination ? Le jeune homme au sac Ă  dos Autre raccourci violent Écrivez sur autre chose. » Faux, encore une fois. Quand on est un AlgĂ©rien survivant Ă  l’islamisme armĂ©, on sait le caractĂšre totalitaire de la radicalitĂ© si vous cĂ©dez sur un droit d’imagination, on vous contestera un jour le droit d’écrire, puis d’apprendre Ă  lire, puis de palper un livre, etc. Ce totalitarisme est graduel mais toujours insĂ©cable». Les femmes afghanes vous le confirmeront. Car soit on Ă©crit librement, soit on cesse de le faire y compris Ă  propos des tulipes. En Occident, on rĂ©duit votre vocation Ă  celle d’un survivant permanent et ce n’est pas flatteur pour la littĂ©rature.» Beaucoup d’écrivains connaissent aujourd’hui la fameuse peur. Celle d’écrire, de mettre en jeu la sĂ©curitĂ© de leur proches, la hantise du suivant dans la file d’attente lors des sĂ©ances de dĂ©dicace dans les librairies, l’inquiĂ©tude de voir se rapprocher un jeune homme avec un sac Ă  dos lors d’une rencontre. Mais qu’y faire ? La menace de mort a un curieux effet elle vous stigmatise positivement, vous isole, vous fait sourire, moqueur, Ă  dĂ©faut d’adopter une attitude naturelle. On y pense sans cesse, on la dĂ©passe dans l’acte de l’écriture et du courage, mais elle est lĂ . En Occident, on rĂ©duit votre vocation Ă  celle d’un survivant permanent et ce n’est pas flatteur pour la littĂ©rature, on dĂ©veloppe une compassion gĂȘnante pour cette chose intime qu’est la peur de mourir. Dans le monde dit musulman», on vous accuse d’en user pour vendre vos livres – un journal arabophone algĂ©rien ne rapporta l’agression contre Rushdie que sous la forme d’une insulte dĂ©risoire ses ventes ont augmentĂ© sur Amazon. Objet borgĂ©sien On vous accuse d’usurper votre propre mort. Le corps y rĂ©agit Ă  un coup de feu inaudible pour le reste de l’humanitĂ©. D’ailleurs, Rushdie en surmonte la moquerie toxique par le don de rire de soi et des autres, dit-on. À la fin ? Un curieux roman circule dans le monde dit arabe». Sa couverture n’affiche ni nom du traducteur ni la maison d’édition. Objet borgĂ©sien, comme nĂ© avant l’invention des droits d’auteur, du copyright et du dĂ©pĂŽt lĂ©gal. Objet manuscrit, frappĂ© du sceau de l’apocryphe c’est la traduction en arabe des Versets sataniques. Au-delĂ  du roman, c’est cette couverture anonymisĂ©e qui interpelle. VoilĂ  un livre dont vous ĂȘtes les hĂ©ros. Ou l’anti-hĂ©ros. Dont vous ĂȘtes le traducteur, l’auteur et l’éditeur. Selon votre courage. Kamel Daoud 01/06/2016 3 01 /06 /juin /2016 2342 Pourquoi un homme Musulman peut Ă©pouser une chrĂ©tienne ou une juive selon les lois islamiques. Cet article fait suite Ă  l’article ci-dessous que j’ai Ă©crit prĂ©cĂ©demment sur comment se convertir Ă  l’islam. CONVERSION A L'ISLAM Ci dessous, vous trouverez aussi pourquoi une femme chrĂ©tienne peut Ă©pouser un Musulman. Un homme musulman peut se marier Ă  une chretienne Le Coran permet-il Ă  un musulman dĂ©pouser une non-musulmane? Ce que dit le Coran quant au mariage des hommes. Vous pouvez lire dans le coran sourate 5 verset 5 qu'il permet Ă  un homme musulman d'epouser une non musulmane. ​ Un homme Musulman ne peut pas se marier avec une non croyante, il faut qu'elle soit au minimum issue des gens du livre chrĂ©tienne ou juive la sourate Al Maidah el medea ou Al Ma’idah connu aussi en français sous le nom de "sourate de la table" faisant rĂ©fĂ©rence au cĂ©lĂšbre repas de jĂ©sus avec ses apĂŽtres expose les raisons pour lesquels un homme musulman pourra faire un mariage avec une non musulmane du moment qu'elle soit chretienne ou juive. Coran Extrait de la sourate de la table concernant les mariages mixtes. CE QUE DIT LA SOURATE DE LA TABLE AL MAIDAH "Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. Vous sont permises les femmes vertueuses d'entre les croyantes, et les femmes vertueuses d'entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur Mahr, dot avec contrat de mariage, non en dĂ©bauchĂ©s ni en preneurs d'amantes. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient son action, et il sera dans l'au-delĂ , du nombre des perdants." Version en arabe de la sourate de Al Ma'ida Ű§Ù„Ù’ÙŠÙŽÙˆÙ’Ù…ÙŽ ŰŁÙŰ­ÙÙ„Ù‘ÙŽ لَكُمُ Ű§Ù„Ű·Ù‘ÙŽÙŠÙ‘ÙŰšÙŽŰ§ŰȘُ ÙˆÙŽŰ·ÙŽŰčÙŽŰ§Ù…Ù Ű§Ù„Ù‘ÙŽŰ°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰŁÙÙˆŰȘÙÙˆŰ§Ù’ Ű§Ù„Ù’ÙƒÙŰȘÙŽŰ§ŰšÙŽ Ű­ÙÙ„Ù‘ÙŒ لَّكُمْ ÙˆÙŽŰ·ÙŽŰčÙŽŰ§Ù…ÙÙƒÙÙ…Ù’ Ű­ÙÙ„Ù‘Ù لَّهُمْ ÙˆÙŽŰ§Ù„Ù’Ù…ÙŰ­Ù’Ű”ÙŽÙ†ÙŽŰ§ŰȘُ مِنَ Ű§Ù„Ù’Ù…ÙŰ€Ù’Ù…ÙÙ†ÙŽŰ§ŰȘِ ÙˆÙŽŰ§Ù„Ù’Ù…ÙŰ­Ù’Ű”ÙŽÙ†ÙŽŰ§ŰȘُ مِنَ Ű§Ù„Ù‘ÙŽŰ°ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰŁÙÙˆŰȘÙÙˆŰ§Ù’ Ű§Ù„Ù’ÙƒÙŰȘÙŽŰ§ŰšÙŽ مِن Ù‚ÙŽŰšÙ’Ù„ÙÙƒÙÙ…Ù’ Ű„ÙŰ°ÙŽŰ§ ŰąŰȘَيْŰȘُمُوهُنَّ ŰŁÙŰŹÙÙˆŰ±ÙŽÙ‡ÙÙ†Ù‘ÙŽ Ù…ÙŰ­Ù’Ű”ÙÙ†ÙÙŠÙ†ÙŽ ŰșÙŽÙŠÙ’Ű±ÙŽ Ù…ÙŰłÙŽŰ§ÙÙŰ­ÙÙŠÙ†ÙŽ ÙˆÙŽÙ„Ű§ÙŽ مُŰȘÙ‘ÙŽŰźÙŰ°ÙÙŠ ŰŁÙŽŰźÙ’ŰŻÙŽŰ§Ù†Ù وَمَن ÙŠÙŽÙƒÙ’ÙÙŰ±Ù’ ŰšÙŰ§Ù„Ű„ÙÙŠÙ…ÙŽŰ§Ù†Ù ÙÙŽÙ‚ÙŽŰŻÙ’ Ű­ÙŽŰšÙŰ·ÙŽ Űčَمَلُهُ وَهُوَ فِي Ű§Ù„ŰąŰźÙŰ±ÙŽŰ©Ù مِنَ Ű§Ù„Ù’ŰźÙŽŰ§ŰłÙŰ±ÙÙŠÙ†ÙŽ La sourate Al maidah sourate de la table autorise ainsi clairement le mariage d’un homme musulman avec une chrĂ©tienne ou une juive. Certaines conditions sont cependant requises notamment de vĂ©rifier la rĂ©alitĂ© que cette femme soit vraiment chrĂ©tienne ou juive, qu’elle soit chaste et que le paiement de la dot Mahr soit effectif au moment du mariage. Le coran reconnaissant les femmes chrĂ©tiennes et juives comme Ă©tant des femmes dont la religion fait partie des religions "du livre" le saint coran, il autorise donc une femme non musulmane de se marier Ă  un musulman sans passer par une conversion Ă  l'islam. Par cette sourate, vous voici ainsi expliquĂ© les raisons qui font qu’un homme musulman peut Ă©pouser une femme de religion chrĂ©tienne ou juive sans que cela ne soit haram c'est-Ă -dire contraire au principes fondamentaux de l’islam. Cette libertĂ© n’est par contre pas accordĂ©e Ă  une femme musulmane qui elle, doit absolument Ă©pouser un homme musulman. J’aborderai l’explication de cette obligation faites au femmes musulmanes dans un prochain article qui se rĂ©fĂšre lui aussi Ă  un verset du coran trĂšs prĂ©cis. J’espĂšre avoir Ă©tĂ© clair dans mes explications car il m’a semblĂ© utile de publier un article traitant du sujet car beaucoup de personnes savent qu’un homme musulman peut Ă©pouser une femme juive ou chrĂ©tienne mais ne savent pas forçément les raisons religieuses le permettant. De mĂȘme, beaucoup de musulmans pensent que ce n’est pas possible d'Ă©pouser une femme chrĂ©tienne ou juive pour un homme musulman. J’espĂšre que cet article faisant rĂ©fĂ©rence Ă  un verset du coran leur permettra de trouver, lire et comprendre les raisons de cette permission coranique. A lire aussi MODÈLE DE DÉCLARATION DE RELIGION POUR MARIAGE AU MAROC. ECOUTER ET LIRE LE CORAN. LES 99 NOMS D'ALLAH. Voir MĂ©dine en direct 24h/24 Explication des raisons pour lesquelles un homme musulman peut Ă©pouser une femme de religion juive ou chrĂ©tienne. Sourate du coran autorisant un homme Musulman Ă  Ă©pouser une chrĂ©tienne ou une juive. Le Coran permet-il Ă  un musulman dĂ©pouser une non-musulmane. Dans le cadre d'un mariage mixte Franco Marocain par exemple, une femme chrĂ©tienne pourra se marier Ă  un homme musulman sans aucun problĂšme, une simple dĂ©lclaration de religion suffira. RĂ©sumĂ©s Le but de cette contribution est de diriger l’attention sur les implications philosophiques de la priĂšre. Si la priĂšre n’est pas dĂ©pourvue de sens c’est qu’elle suppose, d’un cĂŽtĂ©, l’idĂ©e de la personnalitĂ© de Dieu et, de l’autre, son immuabilitĂ©. En s’appuyant sur MaĂźtre Eckhart, on peut dĂ©fendre l’idĂ©e que mĂȘme la supplication n’est pas incompatible avec le concept du Dieu immuable. Bien entendu, ce concept, qui n’est pas Ă  confondre avec une idĂ©e statique, signifie tout au contraire une trĂšs haute dynamique de la part de Dieu. La thĂ©orie des symboles de Paul Tillich permet encore une autre conclusion si c’est sur Dieu que se fonde l’ĂȘtre personnel de l’homme, alors Dieu n’est pas moins qu’un ĂȘtre personnel. Cela signifie en derniĂšre analyse que ĂȘtre » et personne » ne sont aucunement des concepts incompatibles. Ainsi, en approfondissant la problĂ©matique de la priĂšre, on constate dans quelle mesure le Dieu de la philosophie et le Dieu de la religion sont compatibles. This article aims to examine the philosophical implications of prayer. If prayer is not meaningless, it is because it supposes, on the one hand, the notion of God’s personality, and on the other, his immutability. Based on Meister Eckhart, one can defend the idea that even supplication is not incompatible with the concept of an immutable God. Such a concept, which must not be mistaken with a static idea, points on the contrary to a very high sense of divine dynamics. Paul Tillich’s theory of symbols allows still another conclusion if man’s personal being is indeed founded on God, then God is no less than a personal being. This ultimately means that “being” and “person” are not incompatible concepts. It is thus through a further examination of the question of prayer that we come to establish the degree to which the God of philosophy and the God of religion are de page EntrĂ©es d'index Haut de page Notes 1 Le texte prĂ©sentĂ© est une traduction lĂ©gĂšrement modifiĂ©e de mon article suivant W. SCHÜßLER, Das Gebet. Versuch einer philosophisch-theologischen Grundlegung », dans W. SCHÜßLER/A. J. REIMER Ă©d., Das Gebet als Grundakt des Glaubens = Tillich-Studien, section Beihefte, vol. 2, MĂŒnster 2004, p. 11-28. 2 H. SCHALLER, Das Bittgebet. Eine theologische Skizze, Einsiedeln 1979, p. 12. 3 Ibid., p. 15. 4 Cf. P. TILLICH, Gesammelte Werke, Ă©d. R. Albrecht, vol. V, Stuttgart 1964, p. 111. 5 Cf. B. CASPER, Das Ereignis des Betens. Grundlinien einer Hermeneutik des religiösen Geschehens, Freiburg/Br. 1998. 6 A. DE QUERVAIN, Das Gebet. Ein Kapitel der christlichen Lehre, ZĂŒrich 1948, p. 14. 7 R. SCHAEFFLER, Kleine Sprachlehre des Gebets, Einsiedeln/Trier 1988, p. 103 s. 8 G. EBELING, Das Gebet », dans Zeitschrift fĂŒr Theologie und Kirche, 70 1973 p. 206-225, ici p. 208. – Voir par contre R. SCHNACKENBURG, Das Evangelium nach Markus, DĂŒsseldorf 1971, p. 144, qui est d’avis que trop de rĂ©flexion » fera perdre la force Ă  la priĂšre de supplication. Également F. HEILER, Das Gebet. Eine religionsgeschichtliche und religionspsychologische Untersuchung, MĂŒnchen 1918, p. 192 et 196. 9 J. G. WALCH, Philosophisches Lexicon, Leipzig 4e Ă©d. 1775 rĂ©impression Hildesheim 1968, vol. 1, p. 1470-1476. 10 W. T. KRUG, Allgemeines Handwörterbuch der Philosophischen Wissenschaften, Leipzig 2e Ă©d. 1832-1834 rĂ©impression Stuttgart 1969, vol. 2, p. 126 sq. 11 L’article Preghiera » de A. MARCHETTI constitue une exception dans Enci- clopedia filosofica, Florenz 2e Ă©d. 1968/69, vol. V, p. 241 sq. 12 E. KANT, Werke in zehn BĂ€nden, Ă©d. W. Weischedel, vol. VII, Darmstadt 1975, p. 870. 13 W. WEISCHEDEL, Vom Sinn des Gebets », dans IDEM, Wirklichkeit und Wirklichkeiten. AufsĂ€tze und VortrĂ€ge, Berlin 1960, p. 152-157, ici p. 152 ; cf. V. BRÜMMER, Was tun wir, wenn wir beten ? Eine philosophische Untersuchung, Marburg 1985, p. 17-19 ; G. HAEFFNER, Die Philosophie vor dem PhĂ€nomen des Gebets », dans Theologie und Philosophie, 57 1982 p. 526-549, surtout p. 528- 531 ; LUIBL, Beten begreifen Über die seltsame Lust der Philosophie am Gebet », dans E. Salmann/J. Hake Ă©d., Die Vernunft ins Gebet nehmen. Philosophisch-theologische Betrachtungen, Stuttgart 2000, p. 31-59, ici p. 45-48 ; E. SALMANN, Philosophen vor dem PhĂ€nomen der Liturgie », dans Ibid., p. 75-101, ici p. 75-86. 14 KANT, Werke, vol. VII, p. 871 sq. cf. note 11 ; Ă  ce propos SCHALLER, Das Bittgebet, p. 72-103 ; H. B. ASSEBURG, Das Gebet in der neueren anthropologisch orientierten Theologie, thĂšse de doctorat Hamburg 1971, p. 20-26. 15 Cf. SCHALLER, Das Bittgebet und der Lauf der Welt », dans G. Greshake/G. Lohfink Ă©d., Bittgebet – Testfall des Glaubens, Mainz 1978, p. 54- 70, ici p. 58. 16 Cf. HEILER, Das Gebet, p. 182-197. 17 Ibid., p. 196. 18 W. BEIERWALTES, Proklos. GrundzĂŒge seiner Metaphysik, Frankfurt/Main 1979, p. 327. 19 Ibid., p. 328 ; cf. Ă  ce propos en gĂ©nĂ©ral p. 313-329 et p. 391-394 ; ici se trouvent-elles Ă©galement des notes bibliographiques supplĂ©mentaires sur la priĂšre philo- sophique » cf. p. 392 note 9. 20 Ibid., p. 329. 21 Cf. HEILER, Das Gebet, p. 1-3. 22 K. HEIM, Das Gebet », dans IDEM, Leben aus dem Glauben. BeitrĂ€ge zur Frage nach dem Sinn des Lebens, Berlin 1932, p. 99-126, ici p. 109 ; cf. p. 126. – HAEFFNER, Die Philosophie
 », p. 539, parle de la priĂšre comme acte humain fondamental » en se rĂ©fĂ©rant Ă  F. ULRICH, Gebet als geschöpflicher Grundakt, Einsiedeln 1973, et Ă  K. RIESENHUBER, Gebet als menschlicher Grundakt », dans G. Stachel Ă©d., Munen muso. UngegenstĂ€ndliche Meditation publication en l’honneur de H. M. Enomiya-Lassalle, Mainz 1978, p. 317-339. 23 C. H. RATSCHOW, article Gebet. I. Religionsgeschichtlich », dans Theologi- sche RealenzyklopĂ€die, vol. XII, Berlin/New York 1984, p. 31. Cf. K. H. MISKOTTE, Der Weg des Gebets, MĂŒnchen 1968, p. 33 et 35. Cf. Ă©galement BARTH, Wohin – woher mein Ruf ? Zur Theologie des Bittgebets, MĂŒnchen 1981, p. 15. 24 Cf. O. DIBELIUS, Das Vaterunser. Umrisse zu einer Geschichte des Gebets in der alten und mittleren Kirche, Gießen 1903, p. 4 sq. ; H. SCHALLER, Das Bittgebet, p. 17. 25 W. KASPER, EinfĂŒhrung in den Glauben, Mainz 1972, p. 79. 26 Cf. H. SCHALLER, Das Bittgebet – ein Testfall des Glaubens », dans Geist und Leben, 49 1976 p. 191-202 ; cf. J. BOMMER, Haben das Bittgebet und die FĂŒrbitte noch einen Sinn », dans Concilium, 8 1972 p. 678 ; repris par G. GRESHAKE/G. LOHFINK Ă©d., Bittgebet ; Ă  ce propos SCHAEFFLER, Kleine Sprach- lehre, p. 95 ; cf. Ă©galement O. H. PESCH, Das Gebet, Augsburg 1972, p. 44. 27 Cf. F. MILDENBERGER, Das Gebet als Übung und Probe des Glaubens, Stutt- gart 1968. 28 Cf. D. E. SALIERS, Prayer and the doctrine of God in contemporary theology », dans Interpretation Richmond, 34 1980 p. 265-278, ici p. 278 A neglected criterion for the adequacy of our doctrine of God in contemporary theology is precisely its “prayability”. The doctrine of God must be responsible to the question “Is this a God to whom we can pray in the full range of biblical prayer ?” ». – R. SCHÄFER, Gott und Gebet. Die gemeinsame Krise zweier LehrstĂŒcke » , dans Zeitschrift fĂŒr Theologie und Kirche, 65 1968 p. 117-128, surtout p. 120, fait remarquer expressĂ©ment le parallĂ©lisme entre la priĂšre et la doctrine de Dieu mĂȘme s’il le voit sous l’aspect nĂ©gatif de la crise. 29 Cf. L. HONNEFELDER et W. SCHÜßLER Ă©d., Transzendenz. Zu einem Grundwort der klassischen Metaphysik, Paderborn 1993. 30 Ainsi G. MÜLLER, article Gebet. VIII. Dogmatische Probleme gegenwĂ€rtiger Gebetstheologie », dans Theologische RealenzyklopĂ€die, vol. XII, Berlin/New York 1984, p. 84-94, ici p. 88. 31 Cf. METZ, Voraussetzungen des Betens », dans Herder Korrespondenz, 32 1978 p. 125-133, ici p. 130. 32 Contre G. MÜLLER, Gebet », p. 89. 33 L. OEING-HANHOFF, Die Krise des Gottesbegriffs ». Wolfhart Pannenberg zum 50. Geburtstag, dans Theologische Quartalschrift, 159 1979 p. 285-303, ici p. 286. 34 Cf. R. M. COOPER, God as poet and man as praying », dans The Persona- list, 49 1968 p. 474-488 ; W. N. PITTENGER, God’s way with men. A study of the relationship between God and man in providence, miracle and prayer, London 1969, p. 145-166, surtout p. 154 sq. ; L. Ford, Our prayers as God`s passions, dans H. J. CARGAS/B. LEE Ă©d., Religious experience and Process Theology, New York 1976, p. 429 ; Ă  ce propos Ă©galement J. F. X. KNASAS, Aquinas Prayer to an immu- table God », dans The New Scholasticism, 57 1983 p. 196-221, qui, dans ce contexte, examine l’objection formulĂ©e par Lewis Ford. 35 Je ne peux pas, dans ce contexte, aborder le problĂšme plus gĂ©nĂ©ral qui fait que, de nos jours, on parle pas seulement de source protestante Karl Barth, Paul Althaus, Wolfhart Pannenberg, JĂŒrgen Moltmann, Eberhard JĂŒngel, mais aussi de source catholique Karl Rahner, Magnus Löhrer, Hans KĂŒng, Walter Kasper, Eduard Schillebeeckx, Piet Schoonenberg, Heribert MĂŒhlen, d’un Dieu muable et historique, ce qui, soi-disant, contredit le principe philosophique de l’immuabilitĂ© de Dieu. H. PFEIL, Die Frage nach der VerĂ€nderlichkeit und Geschichtlichkeit Gottes », dans MĂŒnchener Theologische Zeitschrift, 31 1980 p. 1-23, ici p. 5-10, cite les passages correspondant Ă  ce propos. Cf. Ă©galement W. MAAS, UnverĂ€nderlichkeit Gottes. Zum VerhĂ€ltnis von griechisch-philosophischer und christlicher Gotteslehre, MĂŒnchen 1974, surtout p. 16-19 et p. 187-189. 36 BARTH, Wohin – woher mein Ruf? p. 87. 37 BRÜMMER, Was tun wir? p. 35 38 Ibid 39 Ibid., p. 40. 40 . Ibid. – Les rĂ©fexions de BrĂŒmmer sur cette question-lĂ  ressemblent beaucoup Ă  celles de A. N. Whitehead. Mais – ce qui est bizarre – dans son Ă©crit, BrĂŒmmer ne fait aucune rĂ©fĂ©rence Ă  Whitehead. Cf. Ă©galement Ch. HARTSHORNE, Das metaphysische System Whiteheads », dans Zeitschrift fĂŒr philosophische Forschung, 3 1948 p. 566-575, surtout p. 572-574. 41 G. LOHFINK, Das Bittgebet und die Bibel », dans Theologische Quartalschrift, 157 1977 p. 23-26, ici p. 24, remarque Ă  juste titre que le Notre PĂšre » lui-mĂȘme est partiellement une priĂšre de supplication. 42 Un rĂ©sumĂ© des passages les plus importants concernant le concept de la priĂšre selon MaĂźtre Eckhart se trouve dans Meister Eckhart. Das System seiner religiösen Lehre und Lebensweisheit. Textbuch aus den gedruckten und ungedruckten Quellen mit EinfĂŒhrung von Otto Karrer, MĂŒnchen 1926, p. 179-189. 43 W. BERNET, Gebet, Stuttgart 1970 ; Ă  ce propos SCHALLER, Das Bittgebet, p. 103-122 ; J. SUDBRACK, Beten ist menschlich. Aus der Erfahrung unseres Lebens mit Gott sprechen, Freiburg i. Br. 1973, p. 117-120. 44 Wan daz got ist got, daz hĂąt er von sĂźner unbewegelĂźchen abegescheidenheit, und von der abegescheidenheit hĂąt er sĂźne lĂ»terkeit und sĂźne einvalticheit und sĂźne unwandelbaerkeit. » Die deutschen Werke [ = DW], Ă©d. et trad. J. Quint, vol. V, Stuttgart 1963 [rĂ©impression 1987], p. 412, 4-6 ; trad. ibid., p. 541 s. 45 Allez daz gebet und guotiu werk, diu der mensche in der zĂźt mac gewĂŒrken, daz gotes abegescheidenheit alsĂŽ wĂȘnic dĂą von beweget wirt, als ob niendert gebet noch guotez werk in der zĂźt beschaehe, und enwirt got niemer deste milter noch deste geneigeter gegen dem menschen, dan ob er daz gebet oder diu guoten werk niemer gewĂŒrhte. » DW, vol. V, p. 414, 2-5 ; trad. ibid., p. 542. 46 NĂ» möhtest dĂ» sprechen sĂŽ hoere ich wol, allez gebet und alliu guotiu werk sint verlorn, wan sich got ir niht anenimet, daz in ieman dĂą mite bewegen mĂŒge, und sprichet man doch got wil umbe alliu dinc gebeten werden. » DW, vol. V, p. 414, 9 – 415, 1 ; trad. ibid., p. 542. 47 Hie solt dĂ» mich wol merken und rehte verstĂąn, ob dĂ» maht, daz got in sĂźnem ĂȘrsten ĂȘwigen anblicke – ob wir einen ĂȘrsten anblik dĂą nemen solten –, alliu dinc anesach, als sie beschehen solten, und sach in dem selben anblicke
 daz minste gebet und guote werk, daz ieman solte tuon, und sach ane welhez gebet und andĂąht er erhoeren wolte oder solte ; er sach, daz dĂ» in morgen wilt mit ernste aneruofen und biten, und daz aneruofen und gebet enwil got niht morgen erhoeren, wan er hĂąt ez erhoeret in sĂźner ĂȘwicheit, ĂȘ dĂ» ie mensche wĂŒrde. Enist aber dĂźn gebet niht endelich und Ăąne ernst, sĂŽ enwil dir got niht nĂ» versagen, wan er hĂąt dir in sĂźner ĂȘwicheit versaget. Und alsĂŽ hĂąt got in sĂźnem ĂȘrsten ĂȘwigen anblicke alliu dinc anegesehen, und got wĂŒrket nihtes niht von niuwem, wan ez ist allez ein vorgewĂŒrket dinc. Und alsĂŽ stĂąt got alle zĂźt in sĂźner unbewegelĂźchen abegescheidenheit, und enist doch dar umbe der liute gebet und guotiu werk niht verlorn. » DW, vol. V, p. 415, 1 – 416, 6 ; trad. ibid., p. 542. 48 Cf. SCHALLER, Das Bittgebet, p. 165. 49 Cf. F. UTZ, Bittet, und ihr werdet empfangen, Freiburg 1940, p. 33. 50 Cf. PFEIL, Die Frage, p. 13. 51 SCHALLER, Das Bittgebet, p. 64. 52 THOMAS D’AQUIN, Summa theologiae I 9, 1 en relation avec II/II 83. 53 SCHALLER, Das Bittgebet, p. 58. 54 Cf. dĂ©jĂ  OrigĂšne ; Ă  ce propos W. GESSEL, Die Theologie des Gebetes nach De Oratione von Origenes, Paderborn 1975, surtout p. 160-171. Cf. concernant Thomas L. J. ELDERS, Die Metaphysik des Thomas von Aquin in historischer Pers- pektive, IIe partie, Salzburg 1987, p. 264 sq. 55 Cf. THOMAS D’AQUIN, Summa contra Gentiles, III 96. 56 Cf. Ă  ce propos W. SCHÜßLER, Leibniz’ Auffassung des menschlichen Verstandes intellectus, Berlin 1992, p. 126-129. 57 . W. MAAS, UnverĂ€nderlichkeit Gottes, p. 75 sq. 58 Je ne suis pas de l’avis de O. LANGER, Mystische Erfahrung und spirituelle Theologie. Zu Meister Eckharts Auseinandersetzung mit der Frauenfrömmigkeit seiner Zeit, MĂŒnchen/ZĂŒrich 1987, p. 207, qui croit que Eckhart donne ces conditions ontologiques comme justification de son rejet de la priĂšre de supplication. 59 E. BRUNNER, Dogmatik, vol. III, ZĂŒrich 1960, p. 368 ; cf. A. de QUERVAIN, Das Gebet, p. 55. Cf. SCHALLER, Das Bittgebet, p. 11. 60 BRUNNER, Dogmatik, vol. III, p. 368. – Cf. G. EBELING, Wort und Glaube, vol. III, TĂŒbingen 1975, p. 421. 61 Cf. Ă  ce propos P. HENRY, Das Problem der Persönlichkeit Gottes in der Philosophie Plotins », dans Jahres- und Tagungsbericht der Görres-Gesellschaft 1955, Köln 1956, p. 50. 62 Cf. HEILER, Das Gebet, p. 189-197. 63 .K. JASPERS, Philosophie, vol. III Metaphysik, Berlin 4e Ă©d. 1973, p. 126. 64 Ibid., p. 127. 65 Ibid. 66 . Ibid., p. 166 ; cf. p. 200. 67 Ibid., p. 166. 68 K. JASPERS, Philosophie, vol. II Existenzerhellung, Berlin 4e Ă©d. 1973, p. 315. 69 Ibid., p. 316 ; cf. IDEM, Der philosophische Glaube angesichts der Offenbarung, Darmstadt 3e Ă©d. 1984, p. 220. 70 Cf. C. U. HOMMEL, Chiffer und Dogma. Vom VerhĂ€ltnis der Philosophie zur Religion bei Karl Jaspers, ZĂŒrich 1968, p. 117 sq. 71 K. JASPERS, Schelling. GrĂ¶ĂŸe und VerhĂ€ngnis, MĂŒnchen 1955, p. 184. 72 K. JASPERS, Nachlaß zur Philosophischen Logik, Ă©d. H. Saner/M. HĂ€nggi, MĂŒnchen 1991, p. 19. 73 . K. JASPERS, Der philosophische Glaube angesichts der christlichen Offenbarung », dans Philosophie und christliche Existenz. Festschrift fĂŒr H. Barth zum 70. Geburtstag, Ă©d. G. Huber, Basel 1960, p. 1-92, ici p. 75. 74 . G. LOHFINK, Das Bittgebet, p. 25. 75 . Cf. Ă  ce propos W. SCHÜßLER, Der absolut transzendente Gott. Negative Theologie bei Karl Jaspers ? » dans Jahrbuch der Österreichischen Karl-Jaspers- Gesellschaft, 5 1992 p. 24-47. 76 METZ, Voraussetzungen des Betens », p. 129. 77 H. BREMOND, Das wesentliche Gebet, Regensburg 1959, p. 28. 78 Cf. W. SCHÜßLER, Jenseits von Religion und Nicht-Religion. Der Religionsbegriff im Werk Paul Tillichs, Frankfurt/M. 1988, p. 155-175. 79 . P. TILLICH, Systematische Theologie, vol. I, Stuttgart 2e Ă©d. 1956, p. 283. – BRÜMMER, Was tun wir ?, p. 76, par contre, paraĂźt vouloir situer la personnalitĂ© de Dieu justement au niveau de la personnalitĂ© humaine. 80 . TILLICH, ibid., vol. I, p. 282. Cf. Ă©galement IDEM, Werke, vol. V, p. 182 Der Gott, der eine Person ist, wird transzendiert von dem Gott, der das Person-Sein selbst ist, Grund und Abgrund jedes Personseins. » Cf. Ă  ce propos N. ERNST, Die Tiefe des Seins. Eine Untersuchung zum Ort der analogia entis im Denken Paul Tillichs, St. Ottilien 1988, p. 157-160. 81 P. TILLICH, Gesammelte Werke, Ă©d. R. Albrecht, vol. VIII, Stuttgart 1970, p. 141. 82 Ainsi par exemple THOMAS D’AQUIN, Summa contra Gentiles, I 29. 83 C’est justement ce que BoĂšce exprime dans les formules terminales de son Ɠuvre Consolatio philosophiae Quae cum ita sint, manet intemerata mortalibus arbitrii libertas, nec iniquae leges solutis omni necessitate voluntatibus praemia poenasque proponunt. Manet etiam spectator desuper cunctorum praescius deus, visionisque eius praesens semper aeternitas cum nostrorum actuum futura qualitate concurrit bonis praemia, malis supplicia dispensans. Nec frustra sunt in deo positae spes precesque, quae cum rectae sunt, inefficaces esse non possunt. » V 6 [finis]. 84 Contre le Dieu soi-disant statique est dirigĂ©e – comme chacun sait – la critique de A. N. WHITEHEAD cf. Process and reality, ed. D. R. Griffin/D. W. Sherburne, New York 1978, p. 346. 85 . SCHALLER, Das Bittgebet, p. 58. 86 ARISTOTE, Metaph. XII 7, 1072 b 26-30. 87 PFEIL, Die Frage, p. 12. – Cf. Ă©galement LISKE, Kann Gott reale Beziehungen zu den Geschöpfen haben ? Logisch-theologische Betrachtungen im Anschluß an Thomas von Aquin », dans Theologie und Philosophie, 68 1993 p. 208- 228, ici p. 222 cf. note 29 So assoziiert man mit NichtprozessualitĂ€t Erstarrung und Leblosigkeit, statt zu sehen, daß in ihr gerade die höchste, weil vom ersten Moment an vollendete TĂ€tigkeit bestehen kann ». 88 . Cf. TILLICH, Systematische Theologie, vol. I, p. 280. 89 . PASCAL, Memorial, dans ƒuvres complĂštes, Ă©d. J. Chevalier, Paris 1954, p. 554. 90 M. SCHELER, Gesammelte Werke, Ă©d. Maria Scheler, Bern 1954 sqq., vol. V, p. 130. 91 TILLICH, Werke, vol. V, p. 184. 92 Ibid., vol. V, p. 183. – La philosophie du sujet moderne a du mal avec cette formule-lĂ  parce qu’ici, on ne voit plus que l’ĂȘtre et la personne sont des notions compatibles. Cf. Ă  ce propos J. HIRSCHBERGER, Seinsmetaphysik und Person », dans Das PersonverstĂ€ndnis in der PĂ€dagogik und ihren Nachbarwissenschaften. 1. Teil eines Kongreßberichtes, Ă©d. J. Speck, MĂŒnster 1966, p. 20-32. 93 Cf. TILLICH, Systematische Theologie, vol. I, p. 247 Der Konflikt zwischen Konkretheit und Unbedingtheit des religiösen Anliegens ist aktuell, wo immer Gott erfahren und diese Erfahrung ausgedrĂŒckt wird, vom primitiven Gebet bis zum kompliziertesten theologischen System ». 94 Cf. TILLICH, Werke, vol. V, p. 219 Haben wir nur das Element des Unbedingten, so ist keine Beziehung zu Gott möglich. Bleibt nur die Ich-Du-Beziehung,
 so verlieren wir das Element des Göttlichen, des Unbedingten ». Cf. Ă©galement SUDBRACK, article Gebet », dans Sacramentum Mundi, vol. II, Freiburg 1968, p. 158-174, ici p. 167 de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Werner SchĂŒĂŸler, Philosophie de la priĂšre », Revue des sciences religieuses, 84/3 2010, 341-357. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Werner SchĂŒĂŸler, Philosophie de la priĂšre », Revue des sciences religieuses [En ligne], 84/3 2010, mis en ligne le 12 novembre 2015, consultĂ© le 26 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID MRV7fiTlw6_nq2U33daNWPNskthYaBwWVL83uFnWSM6v8cCh5Z4JpA==

l homme peut il se passer de religion