Nousavons comptĂ© parmi cette race 4 millions d'individus, soit le tiers de la population totale de l'Afrique Occidentale ; c'est lĂ  que nous trouvons nosjneiHeurs soldats ; c'est parmi eux que les grands chefs de guerre Soudanais, Samory, Babemba, Mahmadou Lamine, ont recrutĂ© les armĂ©es qui nous obligĂšrent a de longues et rudes campagnes et qui, dotĂ©es d'une Avecune sĂ©lection de 2 Ɠuvres issues de collections particuliĂšres et de musĂ©es sud-africains et europĂ©ens, ce livre propose une dĂ©couverte des civilisations traditionnelles d’Afrique du Sud, celle des Zoulous, celles aussi d’autres cultures moins connues Lorsdu dĂ©barquement en Provence des forces alliĂ©es il y a 70 ans, l’armĂ©e française Ă©tait composĂ©e, dans sa trĂšs grande majoritĂ©, de rĂ©giments de soldats coloniaux. La figure de ces LEMPIRE ZOULOU. Il y a 200 ans, l'Afrique australe a connu de grands bouleversements : des populations se sont combattues pour prendre possession de la terre. Cette pĂ©riode est restĂ©e connue sous le nom de MfĂ©cane, l'affrontement. Le MfĂ©cane a d'abord opposĂ© des peuples d'Ă©leveurs bantous, puis les Zoulous aux Boers. Ilest question dans cet article de comprendre les forces qui, tapies dans l’ombre, tirent les ficelles des ONGs qui contribuent Ă  la dĂ©stabilisation qui a cours Ă  l’heure actuelle dans le Golfe de GuinĂ©e, et plus particuliĂšrement en Afrique Centrale. RĂ©vĂ©ler le rĂŽle de couverture que jouent ces ONGs et autres organisations prĂ©tendument philanthropiques dans ce tableau Enrevanche, les soldats originaires des colonies ont jouĂ© un rĂŽle considĂ©rable sur les fronts europĂ©ens et dans les Balkans, en particulier pour l’armĂ©e française qui a recrutĂ© prĂšs de 158 000 hommes en Afrique du Nord et 134 000 en Afrique noire (sur 8 700 000 hommes qui ont combattu en mĂ©tropole). L’ensemble des troupes coloniales mobilisĂ©es durant le conflit s’élĂšve lLxyD. Ils ont Ă©tĂ© 500 000 combattants Ă  ĂȘtre mobilisĂ©s, dans toute l’Afrique, pour libĂ©rer l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. 75 ans plus tard, la France essaie d’encourager ses maires Ă  leur rendre hommage en donnant leurs noms Ă  une rue, une place ou une Ă©cole. Ils n’avaient jamais vu la France. Ils se sont engagĂ©s sans une seconde d’hĂ©sitation pour dĂ©fendre leur pays, un pays qu’ils ne connaissaient pas, le nĂŽtre. [
] Ils sont pour nous une fiertĂ©. Ils sont nos libĂ©rateurs, ils sont nos frĂšres morts pour la France. » Le 20 janvier dernier, Jean-Paul Joseph, le maire de Bandol, rendait ainsi hommage Ă  cinq combattants africains qui sont tombĂ©s en aoĂ»t 1944 pour libĂ©rer la petite ville du Var sud de la France. DĂ©sormais, la Place de la libertĂ© » s’appelle la Place des libĂ©rateurs africains ». De ces hommes, la mĂ©moire ne gardait que quatre noms s’effaçant peu Ă  peu sur un monument aux morts. Elle en avait mĂȘme oubliĂ© un. Les habitants de Bandol ne connaissaient rien d’eux. On se souvient aujourd’hui qu’Ali Fattani, tuĂ© par un Ă©clat d’obus, avait une femme qui s’appelait Halima. On se souvient que le pĂšre de Mohamed Dahel Ă©tait cultivateur en AlgĂ©rie. On se souvient que Jean-Édouard Seffar Ă©tait un canonnier calme et courageux ». On se souvient qu’Albert Banuls tentait d’ouvrir une brĂšche au viaduc de Bandol sous le feu lorsqu’il est tombĂ©. On se souvient que François Gaillardo Ă©tait Ă  ses cĂŽtĂ©s et que comme lui, il a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la Croix de Guerre. On se souvient que si la France est libre, c’est aussi grĂące Ă  eux. Retrouver la mĂ©moire Comme ces cinq AlgĂ©riens, ils ont Ă©tĂ© 500 000 mobilisĂ©s en Afrique pour sauver la France et l’Europe. 40 000 d’entre eux ne sont jamais rentrĂ©s. Pour aider les communes Ă  identifier des individus ou des unitĂ©s Ă  honorer, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre -ONAC-VG- a commencĂ© Ă  remonter la piste de plusieurs dizaines de combattants africains. À partir des noms, le Service historique de la dĂ©fense -SHD- explore les archives pour collecter ce que l’administration savait de ces hommes. Nous avons commencĂ© Ă  travailler sur une centaine de noms », explique Maxime Ruiz, chargĂ© de mission mĂ©moire Ă  l’ONAC-VG. L’objectif montrer la diversitĂ© des parcours et des territoires concernĂ©s. Parmi ces combattants africains, il y avait des soldats de toutes les couleurs et de toutes les origines. Il y avait de simples militaires du rang, mais aussi des officiers emblĂ©matiques comme le capitaine Charles N’TchorĂ©rĂ©, Gabonais qui a combattu pour la France dans les deux guerres mondiales. Des hĂ©ros et des hommes simples, morts au combat ou de maladie. Autant d’histoires que d’individus. Dans les abimes de l’histoire, les archivistes retrouvent parfois les Ă©tapes de toute une vie, et parfois de simples bribes. C’est un peu la loterie, confirme Maxime Ruiz. Je ne dirais pas que c’est spĂ©cifique aux combattants africains. Il y a aussi des dossiers de mĂ©tropolitains qui sont peu fournis. La diffĂ©rence c’est que l’administration sur place n’a pas toujours bien rempli les dossiers. » Les Ă©carts culturels font que les noms ont parfois Ă©tĂ© mal orthographiĂ©s, les villes mal identifiĂ©es. Tous ces acteurs essaient, plus de 75 ans plus tard, de recrĂ©er du lien entre les hĂ©ritiers de cette histoire. Les maires peuvent demander Ă  retrouver des soldats d’Afrique qui ont contribuĂ© Ă  libĂ©rer leur ville ou leur rĂ©gion. Les historiens et les archivistes s’appliquent Ă  rĂ©pertorier tout ce qu’ils peuvent un nom, le lieu d’une inhumation, des faits d’armes et pourquoi pas, dans certains cas, des descendants que la France essaie d’intĂ©grer dans ces dĂ©marches. Sensibiliser les Français C’est Emmanuel Macron qui avait lancĂ© cette idĂ©e, le 15 aoĂ»t 2019, alors que la France commĂ©morait le 75e anniversaire du dĂ©barquement de Provence. Le prĂ©sident français contribuait Ă  un effort pour rappeler que la LibĂ©ration, ce n’est pas que le dĂ©barquement de Normandie du 6 juin 1944. Ce sont aussi les RĂ©sistants, ce sont aussi des volontaires venus d’une multitude de pays et arrivĂ©s par de multiples routes. Et ce sont aussi des centaines de milliers de combattants africains. Il existe de nombreuses rues et places qui portent les noms de grands rĂ©sistants, de rĂ©giments français et parfois mĂȘme de libĂ©rateurs amĂ©ricains cĂ©lĂšbres. Les Africains ont Ă©tĂ© longtemps oubliĂ©s. Alors ceux qui travaillent sur ce projet espĂšrent que les maires de France voudront corriger cet Ă©tat de fait en renommant des rues, des places, et pourquoi pas des Ă©coles ? Cela participe Ă  la cohĂ©sion nationale, explique GeneviĂšve Darrieussecq, secrĂ©taire d’État auprĂšs de la ministre des ArmĂ©es, Ă  RFI. Beaucoup de personnes se sont battues pour la France. C’est important que les Français s’approprient cette histoire. » L’Association des maires de France -AMF- a signĂ© une convention avec le ministĂšre pour soutenir la dĂ©marche. Pour l’instant, rares sont les Ă©lus locaux Ă  vraiment se mobiliser. AprĂšs Bandol, un autre projet est en passe de se concrĂ©tiser dans une communautĂ© de communes du RhĂŽne. Deux autres maires ont pris un premier contact. Mais la pĂ©riode Ă©lectorale n’est pas propice Ă  l’effort de mĂ©moire. L’enthousiasme ne quitte pourtant pas ceux qui portent cette campagne. Ils en sont convaincus, une fois les Ă©lections passĂ©es, les choses se dĂ©bloqueront. En attendant ils dĂ©bordent d’idĂ©es, notamment pour proposer du matĂ©riel pĂ©dagogique aux Ă©coles, afin que les plus jeunes puissent se rappeler pourquoi cinq hommes nĂ©s en AlgĂ©rie sont morts prĂšs de Bandol un lointain Ă©tĂ© de 1944. ActuPrime – La primeur et la valeur de l’information – SĂ©nĂ©gal 296 669 475 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidĂ©osEntrepriseSĂ©lectionsPanierBonjour!CrĂ©er un compteSĂ©lectionsNous contacterSĂ©lectionsPartagez des images Alamy avec votre Ă©quipe et vos clientsCrĂ©er une sĂ©lection â€șEntrepriseTrouvez le contenu adaptĂ© pour votre marchĂ©. 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Le pays compte de grandes populations de musulmans, de chrĂ©tiens principalement catholiques romains et de diverses religions sa colonisation par les EuropĂ©ens, la CĂŽte d’Ivoire abritait plusieurs États, dont Gyaaman, l’Empire Kong et BaoulĂ©. La rĂ©gion est devenue un protectorat de la France en 1843 et a Ă©tĂ© consolidĂ©e en tant que colonie française en 1893 au milieu de la ruĂ©e europĂ©enne pour l’Afrique. Elle a obtenu son indĂ©pendance en 1960, dirigĂ©e par FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny, qui a dirigĂ© le pays jusqu’en 1993. Relativement stable par rapport aux normes rĂ©gionales, la CĂŽte d’Ivoire a Ă©tabli des liens politiques et Ă©conomiques Ă©troits avec ses voisins ouest-africains tout en maintenant des relations Ă©troites avec l’Occident , en particulier la France. La CĂŽte d’Ivoire a connu un coup d’État en 1999 et deux guerres civiles pour des motifs religieux, d’abord entre 2002 et 2007 et de nouveau en 2010-2011. En 2000, le pays a adoptĂ© une nouvelle constitution. La CĂŽte d’Ivoire est une rĂ©publique dotĂ©e d’un fort pouvoir exĂ©cutif confiĂ© Ă  son prĂ©sident. GrĂące Ă  la production de cafĂ© et de cacao, le pays Ă©tait une puissance Ă©conomique en Afrique de l’Ouest dans les annĂ©es 60 et 70, bien qu’il ait traversĂ© une crise Ă©conomique dans les annĂ©es 80, contribuant Ă  une pĂ©riode de troubles politiques et sociaux. Ce n’est que vers 2014 que le produit intĂ©rieur brut a de nouveau atteint le niveau de son pic dans les annĂ©es 70. Au 21e siĂšcle, l’économie ivoirienne a Ă©tĂ© largement basĂ©e sur le marchĂ©, et elle dĂ©pend encore fortement de l’agriculture, la production de cultures de rente des petits exploitants Ă©tant de la CĂŽte d’IvoireMigration terrestreLa premiĂšre prĂ©sence humaine en CĂŽte d’Ivoire a Ă©tĂ© difficile Ă  dĂ©terminer car les restes humains n’ont pas Ă©tĂ© bien prĂ©servĂ©s dans le climat humide du pays. Cependant, des fragments d’armes et d’outils rĂ©cemment trouvĂ©s en particulier, des haches polies coupĂ©es dans le schiste et des restes de cuisine et de pĂȘche ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©s comme une indication possible d’une grande prĂ©sence humaine pendant la pĂ©riode du PalĂ©olithique supĂ©rieur 15 000 Ă  10 000 avant JC. ou au minimum, la pĂ©riode nĂ©olithique. Les premiers habitants connus de la CĂŽte d’Ivoire ont laissĂ© des traces Ă©parses sur tout le territoire. Les historiens pensent qu’ils ont tous Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s ou absorbĂ©s par les ancĂȘtres des habitants indigĂšnes actuels, qui ont migrĂ© vers le sud dans la rĂ©gion avant le 16e siĂšcle. Ces groupes comprenaient les EhotilĂ© Aboisso, Kotrowou Fresco, ZĂ©hiri Grand Lahou, Ega et DiĂšs Divo. PĂ©riodes prĂ©-islamique et islamique La premiĂšre histoire enregistrĂ©e apparaĂźt dans les chroniques des commerçants nord-africains berbĂšres, qui, dĂšs les premiers temps romains, ont menĂ© un commerce de caravanes Ă  travers le Sahara en sel, esclaves, or et autres marchandises. Les terminaux sud des routes commerciales transsahariennes Ă©taient situĂ©s Ă  la lisiĂšre du dĂ©sert, et Ă  partir de lĂ , le commerce complĂ©mentaire s’étendait jusqu’au sud jusqu’à la lisiĂšre de la forĂȘt tropicale. Les terminaux les plus importants, DjennĂ©, Gao et Tombouctou, sont devenus de grands centres commerciaux autour desquels les grands empires soudanais se sont dĂ©veloppĂ©s. En contrĂŽlant les routes commerciales avec leurs puissantes forces militaires, ces empires ont pu dominer les États voisins. Les empires soudanais sont Ă©galement devenus des centres d’éducation islamique. L’islam a Ă©tĂ© introduit dans l’ouest du Soudan par des commerçants musulmans berbĂšres d’Afrique du Nord; il s’est propagĂ© rapidement aprĂšs la conversion de nombreux dirigeants importants. À partir du 11Ăšme siĂšcle, Ă©poque Ă  laquelle les dirigeants des empires soudanais avaient embrassĂ© l’islam, il s’est propagĂ© vers le sud dans les rĂ©gions nord de la CĂŽte d’Ivoire contemporaine. L’Empire du Ghana, le plus ancien des empires soudaniques, a prospĂ©rĂ© dans la rĂ©gion englobant l’actuel sud-est de la Mauritanie et le sud du Mali entre le IVe et le XIIIe siĂšcle. Au sommet de sa puissance au XIe siĂšcle, ses royaumes s’étendaient de l’ocĂ©an Atlantique Ă  Tombouctou. AprĂšs le dĂ©clin du Ghana, l’Empire du Mali est devenu un puissant État musulman, qui a atteint son apogĂ©e au dĂ©but du 14e siĂšcle. Le territoire de l’empire du Mali en CĂŽte d’Ivoire Ă©tait limitĂ© Ă  l’angle nord-ouest autour d’OdiennĂ©. Son lent dĂ©clin Ă  partir de la fin du XIVe siĂšcle a fait suite Ă  une discorde interne et Ă  des rĂ©voltes d’États vassaux, dont l’un, Songhai, a prospĂ©rĂ© en tant qu’empire entre le XIVe et le XVIe siĂšcle. Songhai a Ă©galement Ă©tĂ© affaibli par la discorde interne, qui a conduit Ă  une guerre entre factions. Cette discorde a stimulĂ© la plupart des migrations vers le sud en direction de la ceinture forestiĂšre. La forĂȘt tropicale dense qui couvre la moitiĂ© sud du pays, a créé des barriĂšres aux organisations politiques Ă  grande Ă©chelle qui avaient vu le jour dans le nord. Les habitants vivaient dans des villages ou des grappes de villages ; leurs contacts avec le monde extĂ©rieur ont Ă©tĂ© filtrĂ©s par les commerçants longue distance. Les villageois vivaient de l’agriculture et de la moderne prĂ©-europĂ©enneCinq États importants ont prospĂ©rĂ© en CĂŽte d’Ivoire au cours de la pĂ©riode prĂ©-europĂ©enne du dĂ©but de la modernitĂ©. L’empire musulman de Kong a Ă©tĂ© Ă©tabli par les Jola au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle dans la rĂ©gion centre-nord habitĂ©e par les SĂ©noufo, qui avaient fui l’islamisation sous l’empire du Mali. Bien que Kong soit devenu un centre prospĂšre d’agriculture, de commerce et d’artisanat, la diversitĂ© ethnique et la discorde religieuse ont progressivement affaibli le royaume. En 1895, la ville de Kong serait mise Ă  sac et conquise par Samori Ture de l’empire Wassoulou. Le royaume d’Abron de Gyaaman a Ă©tĂ© Ă©tabli au 17Ăšme siĂšcle par un groupe Akan, l’Abron, qui avait fui la confĂ©dĂ©ration Ashanti en dĂ©veloppement d’Asanteman dans l’actuel Ghana. Depuis leur colonie au sud de Bondoukou, les Abron ont progressivement Ă©tendu leur hĂ©gĂ©monie sur le peuple Dyula Ă  Bondoukou, qui Ă©taient des arrivĂ©es rĂ©centes de la ville marchande de Begho. Bondoukou est devenu un important centre de commerce et d’islam. Les Ă©rudits coraniques du royaume ont attirĂ© des Ă©tudiants de toutes les rĂ©gions de l’Afrique de l’Ouest. Au milieu du XVIIe siĂšcle dans le centre-est de la CĂŽte d’Ivoire, d’autres groupes Akan fuyant l’Asante ont Ă©tabli un royaume BaoulĂ© Ă  Sakasso et deux royaumes Agni, IndĂ©niĂ© et Sanwi. Les BaoulĂ©, comme les Ashanti, ont dĂ©veloppĂ© une structure politique et administrative hautement centralisĂ©e sous trois dirigeants successifs. Il s’est finalement divisĂ© en chefferies plus petites. MalgrĂ© l’éclatement de leur royaume, les BaoulĂ© rĂ©sistent fortement Ă  l’asservissement français. Les descendants des dirigeants des royaumes Agni ont tentĂ© de conserver leur identitĂ© distincte longtemps aprĂšs l’indĂ©pendance de la CĂŽte d’Ivoire; aussi tard qu’en 1969, les Sanwi ont tentĂ© de se dĂ©tacher de la CĂŽte d’Ivoire et de former un royaume indĂ©pendant. Le roi actuel de Sanwi est Amon N’Douffou V depuis 2005. Etablissement de la rĂšgle françaiseLes premiers postes en CĂŽte d’Ivoire comprenaient un Ă  Assinie et un autre Ă  Grand Bassam, qui devint la premiĂšre capitale de la colonie. Les traitĂ©s prĂ©voyaient la souverainetĂ© française au sein des postes, et des privilĂšges commerciaux en Ă©change d’honoraires ou de coutumes payĂ©s annuellement aux chefs locaux pour l’utilisation des terres. L’arrangement n’était pas entiĂšrement satisfaisant pour les Français, car les Ă©changes Ă©taient limitĂ©s et des malentendus sur les obligations conventionnelles Ă©taient souvent apparus. NĂ©anmoins, le gouvernement français a maintenu les traitĂ©s dans l’espoir de dĂ©velopper le commerce. La France souhaitait Ă©galement maintenir une prĂ©sence dans la rĂ©gion pour endiguer l’influence croissante des Britanniques le long des cĂŽtes du golfe de GuinĂ©e. Les Français ont construit des bases navales pour Ă©loigner les commerçants non français et ont commencĂ© une pacification systĂ©matique de l’intĂ©rieur pour arrĂȘter les raids sur leurs colonies. Ils n’y sont parvenus qu’aprĂšs une longue guerre dans les annĂ©es 1890 contre des membres de la tribu Mandinka, principalement de Gambie. Cependant, les raids des BaoulĂ© et d’autres tribus orientales se sont poursuivis jusqu’en 1917. [citation nĂ©cessaire] La dĂ©faite de la France dans la guerre franco-prussienne en 1871 et l’annexion subsĂ©quente par l’Allemagne de la province française d’Alsace-Lorraine ont amenĂ© le gouvernement français Ă  abandonner ses ambitions coloniales et Ă  retirer ses garnisons militaires de ses postes de traite ouest-africains, les laissant dans les soins des commerçants rĂ©sidents. Le poste de traite de Grand Bassam en CĂŽte d’Ivoire a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  un expĂ©diteur marseillais, Arthur Verdier, qui en 1878 a Ă©tĂ© nommĂ© rĂ©sident de l’établissement de CĂŽte d’Ivoire. En 1886, pour appuyer ses prĂ©tentions d’occupation effective, la France reprend Ă  nouveau le contrĂŽle direct de ses postes de traite cĂŽtiers ouest-africains et se lance dans un programme accĂ©lĂ©rĂ© d’exploration Ă  l’intĂ©rieur. En 1887, le lieutenant Louis Gustave Binger a commencĂ© un voyage de deux ans qui a traversĂ© des parties de l’intĂ©rieur de la CĂŽte d’Ivoire. À la fin du voyage, il avait conclu quatre traitĂ©s Ă©tablissant des protectorats français en CĂŽte d’Ivoire. Toujours en 1887, l’agent de Verdier, Marcel Treich-LaplĂšne, nĂ©gocia cinq accords supplĂ©mentaires qui Ă©tendirent l’influence française des eaux d’amont du bassin du fleuve Niger Ă  travers la CĂŽte d’Ivoire. Époque coloniale françaiseÀ la fin des annĂ©es 1880, la France avait Ă©tabli le contrĂŽle des rĂ©gions cĂŽtiĂšres de la CĂŽte d’Ivoire et, en 1889, la Grande-Bretagne a reconnu la souverainetĂ© française dans la rĂ©gion. La mĂȘme annĂ©e, la France nomme Treich-LaplĂšne gouverneur en titre du territoire. En 1893, la CĂŽte d’Ivoire est devenue une colonie française et le capitaine Binger a Ă©tĂ© nommĂ© gouverneur. Des accords avec le LibĂ©ria en 1892 et avec la Grande-Bretagne en 1893 ont dĂ©terminĂ© les limites est et ouest de la colonie, mais la limite nord n’a Ă©tĂ© fixĂ©e qu’en 1947 en raison des efforts du gouvernement français pour attacher des parties de la Haute-Volta aujourd’hui Burkina Faso et Soudan français aujourd’hui Mali en CĂŽte d’Ivoire pour des raisons Ă©conomiques et administratives. L’objectif principal de la France Ă©tait de stimuler la production des exportations. Des cultures de cafĂ©, de cacao et d’huile de palme ont rapidement Ă©tĂ© plantĂ©es le long de la cĂŽte. La CĂŽte d’Ivoire s’est distinguĂ©e comme le seul pays d’Afrique de l’Ouest avec une population importante de colons; ailleurs en Afrique occidentale et centrale, les Français et les Britanniques Ă©taient en grande partie des bureaucrates. En consĂ©quence, les citoyens français possĂ©daient un tiers des plantations de cacao, de cafĂ© et de bananes et ont adoptĂ© le systĂšme local de travail au long des premiĂšres annĂ©es de la domination française, des contingents militaires français ont Ă©tĂ© envoyĂ©s Ă  l’intĂ©rieur des terres pour Ă©tablir de nouveaux postes. Une partie de la population indigĂšne et des anciens propriĂ©taires d’esclaves ont rĂ©sistĂ© aux colons français. Parmi ceux qui ont offert la plus grande rĂ©sistance, Samori Ture, qui dans les annĂ©es 1880 et 1890 a conquis ses voisins, rĂ©tabli l’esclavage et fondĂ© l’Empire Wassoulou, qui s’étendait sur de grandes parties de l’actuelle GuinĂ©e, du Mali, du Burkina Faso et de la CĂŽte d’Ivoire. La grande armĂ©e bien Ă©quipĂ©e de Samori Ture, qui pouvait fabriquer et rĂ©parer ses propres armes Ă  feu, a attirĂ© un certain soutien dans toute la rĂ©gion de la part de chefs qui cherchaient Ă  affronter les deux parties. Les Français ont rĂ©pondu Ă  l’expansion et Ă  la conquĂȘte de Samori Ture par des pressions militaires. Les campagnes françaises contre Samori Ture, qui rencontrent une plus grande rĂ©sistance que d’habitude dans les guerres tribales, s’intensifient au milieu des annĂ©es 1890 jusqu’à sa capture en 1898 et la dissolution de son empire. L’imposition par la France d’une taxe d’entrĂ©e en 1900 pour soutenir le programme de travaux publics de la colonie a provoquĂ© des protestations inattendues. Beaucoup d’Ivoiriens considĂ©raient la taxe comme une violation des traitĂ©s de protectorat parce qu’ils estimaient que la France exigeait l’équivalent d’un coutume des rois locaux, plutĂŽt que l’inverse. Beaucoup, en particulier Ă  l’intĂ©rieur, considĂ©raient Ă©galement la taxe comme un symbole humiliant de soumission. En 1905, les Français ont officiellement aboli l’esclavage dans la majeure partie de l’Afrique occidentale française. De 1904 Ă  1958, la CĂŽte d’Ivoire faisait partie de la FĂ©dĂ©ration de l’Afrique de l’Ouest française. C’était une colonie et un territoire d’outre-mer sous la TroisiĂšme RĂ©publique. Pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, la France a organisĂ© des rĂ©giments de CĂŽte d’Ivoire pour combattre en France et les ressources des colonies ont Ă©tĂ© rationnĂ©es de 1917 Ă  1919. Quelque 150 000 hommes ivoiriens sont morts pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Jusqu’à la pĂ©riode qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, les affaires gouvernementales en Afrique occidentale française Ă©taient administrĂ©es depuis Paris. La politique de la France en Afrique de l’Ouest se reflĂšte principalement dans sa philosophie d’association», ce qui signifie que tous les Africains de CĂŽte d’Ivoire sont officiellement des sujets» français, mais sans droit de reprĂ©sentation en Afrique ou en politique coloniale française intĂšgre des notions d’assimilation et d’association. BasĂ©e sur la supĂ©rioritĂ© supposĂ©e de la culture française, dans la pratique, la politique d’assimilation signifiait l’extension de la langue, des institutions, des lois et des coutumes françaises aux colonies. La politique d’association affirmait Ă©galement la supĂ©rioritĂ© des Français dans les colonies, mais elle impliquait diffĂ©rentes institutions et systĂšmes de lois pour le colonisateur et le colonisĂ©. Dans le cadre de cette politique, les Africains de CĂŽte d’Ivoire ont Ă©tĂ© autorisĂ©s Ă  conserver leurs propres coutumes dans la mesure oĂč elles Ă©taient compatibles avec les intĂ©rĂȘts français, comme l’abolition rĂ©cente de la traite nĂ©griĂšre. Une Ă©lite indigĂšne formĂ©e Ă  la pratique administrative française formait un groupe intermĂ©diaire entre Français et Africains. AprĂšs 1930, un petit nombre d’Ivoiriens occidentalisĂ©s ont obtenu le droit de demander la nationalitĂ© française. La plupart des Ivoiriens, cependant, Ă©taient classĂ©s comme sujets français et Ă©taient rĂ©gis par le principe d’association. En tant que sujets de la France, les autochtones n’appartenant pas Ă  l’élite civilisĂ©e susmentionnĂ©e n’avaient aucun droit politique. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s pour travailler dans les mines, dans les plantations, en tant que porteurs et sur des projets publics dans le cadre de leur responsabilitĂ© fiscale. Ils devaient servir dans l’armĂ©e et Ă©taient soumis Ă  l’indigĂ©nat, un systĂšme de droit distinct. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le rĂ©gime de Vichy est restĂ© sous contrĂŽle jusqu’en 1942, lorsque les troupes britanniques ont envahi sans grande rĂ©sistance. Winston Churchill a rendu le pouvoir aux membres du gouvernement provisoire du gĂ©nĂ©ral Charles de Gaulle. En 1943, les AlliĂ©s avaient rendu l’Afrique de l’Ouest française aux Français. La ConfĂ©rence de Brazzaville de 1944, la premiĂšre AssemblĂ©e constituante de la QuatriĂšme RĂ©publique en 1946, et la gratitude de la France pour la loyautĂ© africaine pendant la Seconde Guerre mondiale, ont conduit Ă  de profondes rĂ©formes gouvernementales en 1946. La citoyennetĂ© française a Ă©tĂ© accordĂ©e Ă  tous les sujets » africains, le le droit de s’organiser politiquement a Ă©tĂ© reconnu et diverses formes de travail forcĂ© ont Ă©tĂ© abolies. Entre les annĂ©es 1944-1946, de nombreuses confĂ©rences nationales et assemblĂ©es constituantes ont eu lieu entre le rĂ©gime français de Vichy et les gouvernements provisoires de CĂŽte d’Ivoire. Des rĂ©formes gouvernementales ont Ă©tĂ© mises en place Ă  la fin de 1946, qui ont accordĂ© la nationalitĂ© française Ă  tous les sujets » africains sous le contrĂŽle colonial des 1958, les gouverneurs nommĂ©s Ă  Paris administraient la colonie de CĂŽte d’Ivoire, en utilisant un systĂšme d’administration directe et centralisĂ©e qui laissait peu de place Ă  la participation ivoirienne Ă  l’élaboration des politiques. Alors que les administrations coloniales britanniques ont adoptĂ© des politiques de division et de gouvernement ailleurs, appliquant des idĂ©es d’assimilation uniquement Ă  l’élite Ă©duquĂ©e, les Français souhaitaient s’assurer que la petite mais influente Ă©lite Ă©tait suffisamment satisfaite du statu quo pour s’abstenir de tout sentiment anti-français. Bien que fortement opposĂ©s aux pratiques associatives, les Ivoiriens instruits pensaient qu’ils parviendraient Ă  l’égalitĂ© avec leurs pairs français par l’assimilation plutĂŽt que par une indĂ©pendance totale de la France. Cependant, aprĂšs la mise en Ɠuvre de la doctrine de l’assimilation Ă  travers les rĂ©formes d’aprĂšs-guerre, les dirigeants ivoiriens ont rĂ©alisĂ© que mĂȘme l’assimilation impliquait la supĂ©rioritĂ© des Français sur les Ivoiriens. Certains d’entre eux pensaient que la discrimination et l’inĂ©galitĂ© politique ne prendraient fin qu’avec l’indĂ©pendance; d’autres pensaient que le problĂšme de la division entre la culture tribale et la modernitĂ© se HouphouĂ«t-Boigny, fils d’un chef baoulĂ©, est devenu le pĂšre de l’indĂ©pendance de la CĂŽte d’Ivoire. En 1944, il a formĂ© le premier syndicat agricole du pays pour les producteurs de cacao africains comme lui. Furieux que la politique coloniale favorise les propriĂ©taires de plantations français, les membres du syndicat se sont unis pour recruter des travailleurs migrants pour leurs propres exploitations. HouphouĂ«t-Boigny a rapidement pris de l’importance et en moins d’un an a Ă©tĂ© Ă©lu au Parlement français Ă  Paris. Un an plus tard, les Français ont aboli le travail forcĂ©. HouphouĂ«t-Boigny a Ă©tabli une relation forte avec le gouvernement français, exprimant la conviction que la CĂŽte d’Ivoire bĂ©nĂ©ficierait de la relation, ce qu’elle a fait pendant de nombreuses annĂ©es. La France l’a nommĂ© ministre, le premier Africain Ă  devenir ministre dans un gouvernement europĂ©en. Un tournant dans les relations avec la France a Ă©tĂ© atteint avec la loi de 1956 sur la rĂ©forme de l’outre-mer, qui a transfĂ©rĂ© un certain nombre de pouvoirs de Paris aux gouvernements territoriaux Ă©lus de l’Afrique occidentale française et a Ă©galement supprimĂ© les inĂ©galitĂ©s de vote restantes. En 1958, la CĂŽte d’Ivoire est devenue un membre autonome de la CommunautĂ© française, qui avait remplacĂ© l’Union française. A l’indĂ©pendance 1960, le pays Ă©tait facilement le plus prospĂšre de l’Afrique de l’Ouest française, contribuant Ă  plus de 40% des exportations totales de la rĂ©gion. Lorsque HouphouĂ«t-Boigny est devenu le premier prĂ©sident, son gouvernement a offert aux agriculteurs de bons prix pour leurs produits afin de stimuler davantage la production, ce qui a Ă©tĂ© stimulĂ© par une importante immigration de travailleurs des pays voisins. La production de cafĂ© a considĂ©rablement augmentĂ©, propulsant la CĂŽte d’Ivoire au troisiĂšme rang de la production mondiale, derriĂšre le BrĂ©sil et la Colombie. En 1979, le pays Ă©tait le premier producteur mondial de cacao. Il est Ă©galement devenu le premier exportateur africain d’ananas et d’huile de palme. Des techniciens français ont contribuĂ© au miracle ivoirien». Dans d’autres pays africains, les gens ont chassĂ© les EuropĂ©ens aprĂšs l’indĂ©pendance, mais en CĂŽte d’Ivoire, ils ont affluĂ©. La communautĂ© française est passĂ©e de seulement 30 000 avant l’indĂ©pendance Ă  60 000 en 1980, pour la plupart des enseignants, des gestionnaires et des conseillers. Pendant 20 ans, l’économie a maintenu un taux de croissance annuel de prĂšs de 10%, le plus Ă©levĂ© des pays africains non exportateurs de pĂ©trole. Administration HouphouĂ«t-Boigny Le rĂ©gime de parti unique de HouphouĂ«t-Boigny n’était pas susceptible de compĂ©tition politique. Laurent Gbagbo, qui allait devenir prĂ©sident de la CĂŽte d’Ivoire en 2000, a dĂ» fuir le pays dans les annĂ©es 1980, aprĂšs avoir provoquĂ© la colĂšre de HouphouĂ«t-Boigny en fondant le Front populaire ivoirien. HouphouĂ«t-Boigny a misĂ© sur son large appel Ă  la population, qui a continuĂ© de l’élire. Il a Ă©tĂ© critiquĂ© pour son accent sur le dĂ©veloppement de projets Ă  grande Ă©chelle. Beaucoup estimaient que les millions de dollars dĂ©pensĂ©s pour transformer son village natal, Yamoussoukro, en nouvelle capitale politique Ă©taient gaspillĂ©s ; d’autres ont soutenu sa vision de dĂ©velopper un centre pour la paix, l’éducation et la religion au cƓur du pays. Au dĂ©but des annĂ©es 80, la rĂ©cession mondiale et une sĂ©cheresse locale ont provoquĂ© des ondes de choc dans l’économie ivoirienne. En raison de la surexploitation du bois et de l’effondrement des prix du sucre, la dette extĂ©rieure du pays a triplĂ©. Le crime a augmentĂ© de façon spectaculaire Ă  Abidjan, car un afflux de villageois a exacerbĂ© le chĂŽmage provoquĂ© par la rĂ©cession. En 1990, des centaines de fonctionnaires se sont mis en grĂšve, rejoints par des Ă©tudiants pour protester contre la corruption institutionnelle. Les troubles ont forcĂ© le gouvernement Ă  soutenir la dĂ©mocratie multipartite. HouphouĂ«t-Boigny est devenu de plus en plus faible et est dĂ©cĂ©dĂ© en 1993. Il a favorisĂ© Henri Konan BĂ©diĂ© comme son BĂ©diĂ©En octobre 1995, BĂ©diĂ© a Ă©tĂ© massivement réélu contre une opposition fragmentĂ©e et dĂ©sorganisĂ©e. Il a resserrĂ© son emprise sur la vie politique, emprisonnant plusieurs centaines de partisans de l’opposition. En revanche, les perspectives Ă©conomiques se sont amĂ©liorĂ©es, du moins superficiellement, avec une baisse de l’inflation et une tentative de dĂ©sendettement Ă  HouphouĂ«t-Boigny, qui a fait trĂšs attention Ă  Ă©viter tout conflit ethnique et a laissĂ© l’accĂšs aux postes administratifs ouverts aux immigrĂ©s des pays voisins, BediĂ© a insistĂ© sur le concept d’IvoiritĂ© pour exclure son rival Alassane Ouattara, qui avait deux parents du nord de la CĂŽte d’Ivoire, de se prĂ©senter future Ă©lection prĂ©sidentielle. Étant donnĂ© que les personnes originaires de pays Ă©trangers constituent une grande partie de la population ivoirienne, cette politique excluait de nombreuses personnes de nationalitĂ© ivoirienne et les relations entre les diffĂ©rents groupes ethniques se sont tendues, ce qui a entraĂźnĂ© deux guerres civiles au cours des dĂ©cennies d’État militaire de 1999De mĂȘme, BediĂ© a exclu de nombreux opposants potentiels de l’armĂ©e. Fin 1999, un groupe d’officiers mĂ©contents a organisĂ© un coup d’État militaire, mettant le gĂ©nĂ©ral Robert Guéï au pouvoir. BediĂ© s’est enfui en exil en France. La nouvelle direction a rĂ©duit la criminalitĂ© et la corruption, et les gĂ©nĂ©raux ont fait pression pour l’austĂ©ritĂ© et ont fait campagne dans les rues pour une sociĂ©tĂ© moins de Gbagbo Une Ă©lection prĂ©sidentielle a eu lieu en octobre 2000 au cours de laquelle Laurent Gbagbo a rivalisĂ© avec Guéï, mais ce n’était pas pacifique. La prĂ©paration des Ă©lections a Ă©tĂ© marquĂ©e par des troubles militaires et civils. Suite Ă  un soulĂšvement public qui a fait environ 180 morts, Guéï a Ă©tĂ© rapidement remplacĂ© par Gbagbo. Alassane Ouattara a Ă©tĂ© disqualifiĂ© par la Cour suprĂȘme du pays en raison de sa prĂ©tendue nationalitĂ© burkinabĂ©. La constitution actuelle et rĂ©formĂ©e plus tard ne permettait pas aux non-citoyens de se prĂ©senter Ă  la prĂ©sidence. Cela a dĂ©clenchĂ© de violentes manifestations au cours desquelles ses partisans, principalement du nord du pays, ont combattu la police anti-Ă©meute dans la capitale, civile ivoirienne Aux premiĂšres heures du 19 septembre 2002, alors que le prĂ©sident se trouvait en Italie, un soulĂšvement armĂ© s’est produit. Les troupes qui devaient ĂȘtre dĂ©mobilisĂ©es se sont mutinĂ©es, lançant des attaques dans plusieurs villes. La bataille pour la caserne principale de gendarmerie Ă  Abidjan a durĂ© jusqu’au milieu de la matinĂ©e, mais Ă  l’heure du dĂ©jeuner, les forces gouvernementales avaient sĂ©curisĂ© Abidjan. Ils avaient perdu le contrĂŽle du nord du pays et les forces rebelles ont fait leur forteresse dans la ville de BouakĂ©, dans le nord du pays. Les rebelles ont menacĂ© de repartir pour Abidjan, et la France a dĂ©ployĂ© des troupes depuis sa base dans le pays pour arrĂȘter leur progression. Les Français ont dĂ©clarĂ© qu’ils protĂ©geaient leurs propres citoyens du danger, mais leur dĂ©ploiement a Ă©galement aidĂ© les forces gouvernementales. Le fait que les Français aidaient l’une ou l’autre partie n’était pas Ă©tabli comme un fait; mais chaque camp accusait les Français de soutenir le camp opposĂ©. La question de savoir si les actions françaises ont amĂ©liorĂ© ou aggravĂ© la situation Ă  long terme est contestĂ©e. Ce qui s’est exactement passĂ© cette nuit-lĂ  est Ă©galement contestĂ©. Le gouvernement a affirmĂ© que l’ancien prĂ©sident Robert Guéï avait menĂ© une tentative de coup d’État, et la tĂ©lĂ©vision d’État a montrĂ© des photos de son cadavre dans la rue; Les demandes reconventionnelles ont dĂ©clarĂ© que lui et 15 autres personnes avaient Ă©tĂ© assassinĂ©s Ă  son domicile et que son corps avait Ă©tĂ© transportĂ© dans les rues pour l’incriminer. Alassane Ouattara s’est rĂ©fugiĂ© Ă  l’ambassade d’Allemagne ; sa maison avait Ă©tĂ© incendiĂ©e. Le prĂ©sident Gbagbo a interrompu son voyage en Italie et, Ă  son retour, a dĂ©clarĂ©, dans une allocution tĂ©lĂ©visĂ©e, que certains rebelles se cachaient dans les bidonvilles oĂč vivaient des travailleurs migrants Ă©trangers. Des gendarmes et des justiciers ont rasĂ© et brĂ»lĂ© des milliers de maisons, attaquant les habitants. Un cessez-le-feu prĂ©coce avec les rebelles, qui avait le soutien d’une grande partie de la population du nord, s’est avĂ©rĂ© de courte durĂ©e, et les combats sur les principales rĂ©gions productrices de cacao ont repris. La France a envoyĂ© des troupes pour maintenir les frontiĂšres du cessez-le-feu et des milices, y compris des chefs de guerre et des combattants du LibĂ©ria et de la Sierra Leone, ont profitĂ© de la crise pour s’emparer de parties de l’ Unity Government En janvier 2003, Gbagbo et les chefs rebelles ont signĂ© des accords crĂ©ant un gouvernement d’unitĂ© nationale ». Les couvre-feux ont Ă©tĂ© levĂ©s et les troupes françaises ont patrouillĂ© la frontiĂšre ouest du pays. Le gouvernement d’unitĂ© Ă©tait instable et des problĂšmes centraux persistaient, aucune des deux parties n’atteignant ses objectifs. En mars 2004, 120 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es lors d’un rassemblement de l’opposition, et la violence de la foule qui a suivi a conduit Ă  l’évacuation de ressortissants Ă©trangers. Un rapport ultĂ©rieur a conclu que les tueries Ă©taient prĂ©vues. Bien que des soldats de la paix des Nations Unies aient Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s pour maintenir une zone de confiance », les relations entre Gbagbo et l’opposition ont continuĂ© de se dĂ©tĂ©riorer. DĂ©but novembre 2004, aprĂšs l’échec effectif de l’accord de paix car les rebelles ont refusĂ© de dĂ©sarmer, Gbagbo a ordonnĂ© des frappes aĂ©riennes contre les rebelles. Au cours d’une de ces frappes aĂ©riennes Ă  BouakĂ©, le 6 novembre 2004, des soldats français ont Ă©tĂ© touchĂ©s et neuf tuĂ©s ; le gouvernement ivoirien a dit que c’était une erreur, mais les Français ont affirmĂ© que c’était dĂ©libĂ©rĂ©. Ils ont rĂ©agi en dĂ©truisant la plupart des avions militaires ivoiriens deux Su-25 et cinq hĂ©licoptĂšres, et de violentes Ă©meutes de reprĂ©sailles contre les Français ont Ă©clatĂ© Ă  Abidjan. Le mandat initial de Gbagbo en tant que prĂ©sident a expirĂ© le 30 octobre 2005, mais en raison du manque de dĂ©sarmement, une Ă©lection a Ă©tĂ© jugĂ©e impossible, de sorte que son mandat a Ă©tĂ© prolongĂ© pour un maximum d’un an, selon un plan Ă©laborĂ© par l’Union africaine et approuvĂ©e par le Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations Unies. La date butoir de fin octobre approchant en 2006, l’élection Ă©tait considĂ©rĂ©e comme trĂšs peu susceptible d’ĂȘtre organisĂ©e Ă  ce moment-lĂ , et l’opposition et les rebelles ont rejetĂ© la possibilitĂ© d’une nouvelle prolongation du mandat de Gbagbo. Le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU a approuvĂ© une nouvelle prolongation d’un an du mandat de Gbagbo le 1er novembre 2006; cependant, la rĂ©solution prĂ©voyait le renforcement des pouvoirs du Premier ministre Charles Konan Banny. Gbagbo a dĂ©clarĂ© le lendemain que les Ă©lĂ©ments de la rĂ©solution considĂ©rĂ©s comme des violations constitutionnelles ne seraient pas appliquĂ©s. Un accord de paix entre le gouvernement et les rebelles, ou Forces nouvelles, a Ă©tĂ© signĂ© le 4 mars 2007, puis Guillaume Soro, chef des Forces nouvelles, est devenu Premier ministre. Ces Ă©vĂ©nements ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s par certains observateurs comme renforçant considĂ©rablement la position de Gbagbo. Selon l’UNICEF, Ă  la fin de la guerre civile, les infrastructures d’eau et d’assainissement avaient Ă©tĂ© considĂ©rablement endommagĂ©es. Les communautĂ©s Ă  travers le pays ont dĂ» rĂ©parer leur approvisionnement en 2010 Les Ă©lections prĂ©sidentielles qui auraient dĂ» ĂȘtre organisĂ©es en 2005 ont Ă©tĂ© reportĂ©es Ă  novembre 2010. Les rĂ©sultats prĂ©liminaires annoncĂ©s de maniĂšre indĂ©pendante par le prĂ©sident de la Commission Ă©lectorale du siĂšge de Ouattara en raison de la fraude au sein de cette commission. Ils ont montrĂ© une perte pour Gbagbo en faveur de l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara. Le FPI au pouvoir a contestĂ© les rĂ©sultats devant le Conseil constitutionnel, accusant la fraude massive dans les dĂ©partements du nord contrĂŽlĂ©s par les rebelles des Forces nouvelles. Ces accusations ont Ă©tĂ© contredites par les observateurs des Nations Unies contrairement aux observateurs de l’Union africaine. Le rapport des rĂ©sultats a provoquĂ© de graves tensions et des incidents violents. Le Conseil constitutionnel, qui Ă©tait composĂ© de partisans de Gbagbo, a dĂ©clarĂ© illĂ©gaux les rĂ©sultats de sept dĂ©partements du Nord et que Gbagbo avait remportĂ© les Ă©lections avec 51% des voix – au lieu de Ouattara avec 54%, comme l’a rapportĂ© la Commission Ă©lectorale. AprĂšs l’inauguration de Gbagbo, Ouattara qui a Ă©tĂ© reconnu comme le vainqueur par la plupart des pays et les Nations Unies – a organisĂ© une inauguration alternative. Ces Ă©vĂ©nements ont fait craindre une rĂ©surgence de la guerre civile ; des milliers de rĂ©fugiĂ©s ont fui le pays. L’Union africaine a envoyĂ© Thabo Mbeki, ancien prĂ©sident de l’Afrique du Sud, pour arbitrer le conflit. Le Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations Unies a adoptĂ© une rĂ©solution reconnaissant Alassane Ouattara vainqueur des Ă©lections, sur la base de la position de la CommunautĂ© Ă©conomique des États de l’Afrique de l’Ouest, qui a suspendu la CĂŽte d’Ivoire de tous ses organes de dĂ©cision, tandis que l’Union africaine a Ă©galement suspendu l’adhĂ©sion du pays. En 2010, un colonel des forces armĂ©es ivoiriennes, Nguessan Yao, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  New York dans le cadre d’une opĂ©ration amĂ©ricaine d’immigration et d’application des douanes d’un an chargĂ©e de se procurer et d’exporter illĂ©galement des armes et des munitions 4 000 armes de poing de 9 mm, 200 000 cartouches de munitions et 50 000 grenades lacrymogĂšnes, en violation d’un embargo de l’ONU. Plusieurs autres officiers de la CĂŽte d’Ivoire ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s parce qu’ils avaient un passeport diplomatique. Son complice, Michael Barry Shor, un commerçant international, Ă©tait situĂ© en civile 2011 L’élection prĂ©sidentielle de 2010 a conduit Ă  la crise ivoirienne de 2010-2011 et Ă  la deuxiĂšme guerre civile ivoirienne. Les organisations internationales ont signalĂ© de nombreuses violations des droits de l’homme par les deux parties. Dans la ville de DuĂ©kouĂ©, des centaines de personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es. À BlolĂ©quin, Ă  proximitĂ©, des dizaines de personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es. L’ONU et les forces françaises ont menĂ© une action militaire contre Gbagbo. Gbagbo a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© aprĂšs une descente dans sa rĂ©sidence le 11 avril 2011. Le pays a Ă©tĂ© gravement endommagĂ© par la guerre, et il a Ă©tĂ© observĂ© que Ouattara avait hĂ©ritĂ© d’un formidable dĂ©fi pour reconstruire l’économie et rĂ©unir les Ivoiriens. Gbagbo a Ă©tĂ© emmenĂ© devant la Cour pĂ©nale internationale de La Haye en janvier 2016. Il a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© acquittĂ© par le tribunal mais a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© sous condition en janvier 2019. La Belgique a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e comme pays politique de la CĂŽte d’Ivoire Le gouvernement est divisĂ© en trois branches le pouvoir exĂ©cutif, le pouvoir lĂ©gislatif et le pouvoir judiciaire. Le Parlement de CĂŽte d’Ivoire est composĂ© du SĂ©nat Ă©lu indirectement et de l’AssemblĂ©e nationale qui compte 255 membres Ă©lus pour un mandat de cinq ans. Depuis 1983, la capitale de la CĂŽte d’Ivoire est Yamoussoukro, tandis qu’Abidjan en est le centre administratif. La plupart des pays maintiennent leurs ambassades Ă  Abidjan. La population ivoirienne a souffert de la guerre civile en cours. Les organisations internationales des droits de l’homme ont notĂ© des problĂšmes avec le traitement des non-combattants captifs des deux cĂŽtĂ©s et la rĂ©apparition de l’esclavage des enfants dans la production de cacao. Bien que la plupart des combats aient pris fin fin 2004, le pays est restĂ© divisĂ© en deux, le nord Ă©tant contrĂŽlĂ© par les Forces nouvelles. Une nouvelle Ă©lection prĂ©sidentielle devait se tenir en octobre 2005, et les partis rivaux ont convenu en mars 2007 de procĂ©der, mais elle a continuĂ© d’ĂȘtre reportĂ©e Ă  novembre 2010 en raison de retards dans sa prĂ©paration. Des Ă©lections ont finalement eu lieu en 2010. Le premier tour des Ă©lections s’est dĂ©roulĂ© dans le calme et a Ă©tĂ© largement saluĂ© comme libre et Ă©quitable. Les ruissellements ont eu lieu le 28 novembre 2010, aprĂšs avoir Ă©tĂ© retardĂ©s d’une semaine par rapport Ă  la date d’origine du 21 novembre. Laurent Gbagbo en tant que prĂ©sident s’est prĂ©sentĂ© contre l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara. Le 2 dĂ©cembre, la Commission Ă©lectorale a dĂ©clarĂ© que Ouattara avait remportĂ© l’élection par une marge de 54% Ă  46%. En rĂ©ponse, le Conseil constitutionnel alignĂ© sur Gbagbo a rejetĂ© la dĂ©claration et le gouvernement a annoncĂ© que les frontiĂšres du pays avaient Ă©tĂ© scellĂ©es. Un porte-parole de l’armĂ©e ivoirienne a dĂ©clarĂ© La frontiĂšre aĂ©rienne, terrestre et maritime du pays est fermĂ©e Ă  tout mouvement de personnes et de marchandises. »L’économie de la CĂŽte d’IvoireLa CĂŽte d’Ivoire a, pour la rĂ©gion, un revenu par habitant relativement Ă©levĂ© 1 662 $ US en 2017 et joue un rĂŽle clĂ© dans le commerce de transit pour les pays voisins sans littoral. Le pays est la plus grande Ă©conomie de l’Union Ă©conomique et monĂ©taire ouest-africaine, constituant 40% du PIB total de l’union monĂ©taire. Le pays est le plus grand exportateur mondial de fĂšves de cacao et le quatriĂšme exportateur de marchandises, en gĂ©nĂ©ral, en Afrique subsaharienne aprĂšs l’Afrique du Sud, le NigĂ©ria et l’Angola. En 2009, les producteurs de fĂšves de cacao ont gagnĂ© 2,53 milliards de dollars pour les exportations de cacao et devraient produire 630 000 tonnes mĂ©triques en 2013. Selon la sociĂ©tĂ© Hershey, le prix des fĂšves de cacao devrait augmenter considĂ©rablement au cours des prochaines annĂ©es. La CĂŽte d’Ivoire compte Ă©galement 100 000 producteurs de caoutchouc qui ont gagnĂ© un total de 105 millions de dollars en liens Ă©troits avec la France depuis l’indĂ©pendance en 1960, la diversification des exportations agricoles et l’encouragement des investissements Ă©trangers ont Ă©tĂ© des facteurs de la croissance Ă©conomique de la CĂŽte d’Ivoire. Ces derniĂšres annĂ©es, la CĂŽte d’Ivoire a Ă©tĂ© soumise Ă  une concurrence accrue et Ă  une baisse des prix sur le marchĂ© mondial pour ses principales cultures agricoles le cafĂ© et le cacao. Cette situation, combinĂ©e Ă  une forte corruption interne, rend la vie difficile au cultivateur, Ă  ceux qui exportent vers les marchĂ©s Ă©trangers et Ă  la main-d’Ɠuvre, dans la mesure oĂč des cas de travail sous contrat ont Ă©tĂ© signalĂ©s dans la production de cacao et de cafĂ© du pays dans chaque Ă©dition du dĂ©partement amĂ©ricain de la Liste des biens produits par le travail des enfants ou le travail forcĂ© depuis 2009. L’économie de la CĂŽte d’Ivoire a connu une croissance plus rapide que celle de la plupart des autres pays africains depuis l’indĂ©pendance. Une raison possible Ă  cela pourrait ĂȘtre les taxes sur l’agriculture d’exportation. La CĂŽte d’Ivoire, le NigĂ©ria et le Kenya faisaient exception, car leurs dirigeants Ă©taient eux-mĂȘmes de grands producteurs de cultures commerciales et les pays nouvellement indĂ©pendants ont cessĂ© d’imposer des taux pĂ©naux d’imposition sur l’agriculture d’exportation, si bien que leur Ă©conomie se portait dĂ©mographie de la CĂŽte d’IvoireLe premier recensement national de la CĂŽte d’Ivoire en 1975 a dĂ©nombrĂ© 6,7 millions d’habitants. Jusqu’en 1998, la population du pays Ă©tait passĂ©e Ă  15 366 672 20 617 068 en 2009 et 23 919 000 en juillet 2014. Selon l’enquĂȘte gouvernementale de 2012, le taux de fĂ©conditĂ© Ă©tait de 5,0 enfants nĂ©s par femme, avec 3,7 en zone urbaine et 6,3 en zone de la CĂŽte d’IvoireUne grande partie de la population adulte, en particulier les femmes, est analphabĂšte. De nombreux enfants entre 6 et 10 ans ne sont pas scolarisĂ©s. La majoritĂ© des Ă©lĂšves du secondaire sont des hommes. À la fin de l’enseignement secondaire, les Ă©lĂšves peuvent passer l’examen du baccalaurĂ©at. Le pays compte un certain nombre d’universitĂ©s, comme l’UniversitĂ© de Cocody Ă  Abidjan et l’UniversitĂ© de BouakĂ© Ă  BouakĂ©. En 2012, 57 541 Ă©tudiants Ă©taient inscrits au niveau post-secondaire, 23 008 Ă©tudiants en licence ou master et 269 doctorants. Les inscriptions dans l’enseignement supĂ©rieur ont souffert pendant la crise politique, passant de 9,03% Ă  4,46% de la cohorte des 18 Ă  25 ans entre 2009 et langues de la CĂŽte d’Ivoire Le français, langue officielle, est enseignĂ© dans les Ă©coles et sert de lingua franca dans le pays. On estime que 70 langues sont parlĂ©es en CĂŽte d’Ivoire. L’une des plus courantes est la dyula, qui sert de langue commerciale, ainsi que de langue couramment parlĂ©e par la population musulmane. SportTousAthlĂ©tismeBasketballCyclismeFootballHandball Bernard Lugan, universitaire africaniste, historien, Ă©crivain
 ♩ Dans la grande entreprise de réécriture de l’Histoire de France par les partisans du Grand Remplacement », la PremiĂšre Guerre mondiale, et plus particuliĂšrement la bataille de Verdun, constituent un argument de poids. Son rĂ©sumĂ© est clair les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous. VoilĂ  qui explique pourquoi ces ardents dĂ©fenseurs du vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, Ă  la ville Ă©poux de Madame Rama Yade et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idĂ©ologie. Laissons donc parler les chiffres * 1 Effectifs français mĂ©tropolitains et coloniaux – Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisĂ©s, soit 20% de la population française totale. – Parmi ces 7,8 millions de Français figuraient Français d’AlgĂ©rie, soit environ 20% de la population pied-noire ». – Les pertes françaises furent de morts, soit 16,67% des effectifs. – Les pertes des Français d’AlgĂ©rie furent de morts, soit 16,44% des effectifs. 2 Effectifs africains Spahi algĂ©rien, PremiĂšre guerre mondiale. – L’Afrique fournit dans son ensemble hommes, soit 5,22% de l’effectif global de l’armĂ©e française. – Sur ces hommes, Ă©taient des indigĂšnes » originaires du Maroc, d’AlgĂ©rie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays. – Sur ces hommes, on comptait AlgĂ©riens, soit 2,28% de tous les effectifs français. – L’Afrique noire fournit, quant Ă  elle, hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français. – Les pertes des unitĂ©s nord-africaines furent de hommes, soit 16,47% des effectifs. – Sur ces morts, Ă©taient algĂ©riens. Les pertes algĂ©riennes atteignirent donc des effectifs mobilisĂ©s ou engagĂ©s. – Les chiffres des pertes au sein des unitĂ©s composĂ©es d’Africains sud-sahariens sont imprĂ©cis. L’estimation haute est de morts, soit 18,51% des effectifs ; l’estimation basse est de morts, soit Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idĂ©e reçue de chair Ă  canon » africaine. D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les rĂ©giments coloniaux, qu’ils fussent composĂ©s d’EuropĂ©ens ou d’Africains. Des Africains ont donc courageusement et mĂȘme hĂ©roĂŻquement participĂ© aux combats de la Grande Guerre ». Gloire Ă  eux ! Cependant, compte tenu des effectifs engagĂ©s, il est faux de prĂ©tendre qu’ils ont permis Ă  la France de remporter la victoire. Un seul exemple le 2e Corps colonial engagĂ© Ă  Verdun en 1916 Ă©tait composĂ© de 16 rĂ©giments. Les 2/3 d’entre eux Ă©taient formĂ©s de Français mobilisĂ©s, dont 10 rĂ©giments de Zouaves composĂ©s trĂšs majoritairement de Français d’AlgĂ©rie, et du RICM RĂ©giment d’infanterie coloniale du Maroc, unitĂ© alors trĂšs majoritairement europĂ©enne. Autre idĂ©e reçue utilisĂ©e par l’idĂ©ologie dominante ce serait grĂące aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre. Cette affirmation est Ă©galement fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde. Conclusion Durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit Ă  la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22% de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les nĂ©gliger. Mais prĂ©tendre qu’ils furent dĂ©terminants est un mensonge doublĂ© d’une manipulation. Bernard Lugan 13/05/2016 * Les rĂ©fĂ©rences de ces chiffres sont donnĂ©es dans mon livre Histoire de l’Afrique du Nord des origines Ă  nos jours, Le Rocher, en librairie le 2 juin 2016. Correspondance PolĂ©mia – 14/05/2016 Image ArrivĂ©e de spahis Ă  Douai, en septembre 1914. Archives d'AlgĂ©rie Archives algĂ©riennes en ligne Lien vers le site des archives d'AlgĂ©rie Informations numĂ©risĂ©es disponibles sur le site L'Ă©tat civil des europĂ©ens a Ă©tĂ© constituĂ©, selon les rĂšgles mĂ©tropolitaines, en double exemplaire pour la pĂ©riode 1830 - 1962 en ligne jusqu'en 1912. Les microfilms ont fait l'objet d'une numĂ©risation et d'une base alphabĂ©tique des actes de 1830 Ă  1904, aux noms et prĂ©noms. Cette indexation n'est malheureusement pas parfaite certaines communes peuvent manquer et l'orthographe des noms peut varier et donc rendre les recherches plus fastidieuses . => Retour vers la page d'accueil Lien brisĂ©, informations concernant les archives de ce dĂ©partement ? Faites vivre cette rubrique en laissant un commentaire ci dessous

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