Pourfaire un court rĂ©sumĂ© de Si c'est un homme, Primo LĂ©vi va donc raconter le quotidien dans les camps et comment lui et les autres prisonniers s'organisaient pour survivre. Il montre aussi la dĂ©shumanisation qui Ă©tait mise en place dans ce camps d'extermination. CatĂ©gorie> Lettre et philosophie RĂ©sumĂ© et analyse Chapitre I du livre Candide. PostĂ© par mhule le 18/04/2021 Ă  17:21:37 . L'histoire commence en Westphalie au chĂąteau du haut et puissant baron de Tonnerre-dix-tronckh, sa femme de trois cent cinquante livres, leur belle jeune fille CunĂ©gonde et un fils anonyme. TĂ©lĂ©chargercette fiche de lecture en PDF. À l’Ouest, rien de nouveau est une Ɠuvre d’Erich Maria Remarque publiĂ©e en 1929. Ce roman du genre littĂ©rature de guerre, est racontĂ© Ă  la premiĂšre personne par Paul BĂ€umer jusqu’aux deux derniers paragraphes, oĂč un narrateur objectif Ă  la troisiĂšme personne prend le relais aprĂšs la LESTIROIRS VIDES. Qui se souvient encore de ce pauvre Charles Semaine, qui, sous un pseudonyme qu’il est inutile de rappeler, publia, de 1880 environ Ă  1892, une dizaine de romans dits « d’amour », eut de beaux succĂšs de vente, et jouissait d’une trĂšs grande notoriĂ©tĂ©, lorsqu’il se fracassa le crĂąne en tombant de cheval, sur les rochers d’une plage bretonne ? LeCapitaine : C’est le pĂšre de la « petite ». Son vrai nom est Jules-Joseph Colette. C’est un homme effacĂ©, discret, patient, impressionnĂ© par sa femme. Il perd sa jambe gauche en 1859, lors de la campagne d’Italie contre l’empire d’Autriche et pour l’indĂ©pendance italienne. Il ne raconte pas tellement sa vie, et le lecteur La collection « ConnaĂźtre une Ɠuvre » vous offre la possibilitĂ© de tout savoir de l'autobiographie Si c'est un homme, de Primo Levi, grĂące Ă  une fiche de lecture aussi complĂšte que dĂ©taillĂ©e. La rĂ©daction, claire et accessible, a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  un spĂ©cialiste universitaire. Ce nrijqV. RĂ©sumĂ© gĂ©nĂ©ral La boite Ă  merveilles est un roman d’Ahmed Sefrioui. PrĂ©sentĂ© sous forme d’une suite de scĂšnes et de tableaux, ce roman raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de FĂšs. C’est bel et bien un album dont le lecteur tournera les pages, un album qui nous fera parcourir trois saisons, nous mĂšnera d’une dĂ©couverte Ă  une autre et nous permettra d’avoir une idĂ©e claire sur la sociĂ©tĂ© marocaine du dĂ©but du 20 Ăšme siĂšcle mode de vie, traditions, rituel et vision du monde. Dans son roman, Ahmed Sefrioui nous plonge profondĂ©ment dans l’univers d’un petit enfant liĂ© Ă  une boite secrĂšte capable de le transporter au-delĂ  de la rĂ©alitĂ©. Cette boite, contenant de menus objets ordinaires, symbolise tous les rĂȘves d’une enfance que le narrateur s’efforce de reconstituer. Ces objets sont aux yeux de l’enfant le bijou fabuleux » et pour la mĂšre l’adulte un bout de verre qui peux vader du monde d’hostilitĂ©, de contrainte et de malheur ; le mondecauser une blessure ». C’est une boite qui permet Ă  cet enfant de s’é rĂ©el, celui des adultes. L’histoire de la boite Ă  merveilles a pour cadre gĂ©ographique une maison Dar Chouafa » qui se trouve au cƓur de la ville musulmane. Outre le narrateur et ses parents, y habitent plusieurs locataires une voyante Lalla Kenza au rez-de-chaussĂ©e, Driss El-Ouad, sa femme Rahma et leur fille Zineb au premier Ă©tage, Fatma Bziouya et son mari Allal le jardinier au deuxiĂšme Ă©tage. RĂ©sumĂ© facile Chapitre 1 1. Le problĂšme du narrateur- adulte 2. La voyante et ses rites mensuels 3. Les habitants de Dar Chouafa 4. L’univers du narrateur- enfant un univers nourri par les histoires de Abdellah l’épicier et les discours de son pĂšre 5. Le bain maure 6. La boite Ă  merveilles et son rĂŽle dans la vie du narrateur 7. Le lendemain du bain, la mĂšre racontait la sĂ©ance Ă  toutes les voisines 8. La dispute spectaculaire entre Lalla Zoubida et Rahma Chapitre 2 1. Le mardi Ă©tait le jour nĂ©faste pour les Ă©lĂšves du Msid 2. Lalla Aicha a rendu visite Ă  la famille du narrateur et a conseillĂ© Ă  Lalla Zoubida d’aller visiter Sidi Ali Boughaleb 3. La visite de Sidi Ali Boughaleb description dĂ©taillĂ©e Ă  la fin de la visite, Sidi Mohamed est griffĂ© par un chat 4. Deux jours et demi de repos 5. Les salutations matinales et monotones Ă©changĂ©es entre les femmes de Dar Chouafa 6. Les origines des parents du narrateur 7. Le souvenir de Driss le teigneux 8. Le cadeau offert par Rahma Chapitre 3 1. Le vendredi au Msid aprĂšs les deux jours et demi de repos 2. La lampe Ă  pĂ©trole achetĂ©e par Fatma Bziouya 3. Maalem Abdeslam a achetĂ© une lampe identique Ă  celle de Fatma Bziouya 4. Rahma a perdu sa fille Zineb aprĂšs ĂȘtre sorties pour aller assister dans un baptĂȘme 5. Lalla Zoubida a racontĂ© Ă  son mari les malheurs de Rahma et comment elles ont pu trouver Zineb 6. Le repas prĂ©parĂ© pour les mendiants aveugles Chapitre 4 1. La mĂšre et Sidi Mohamed ont rendu visite Ă  Lalla Aicha 2. La mĂ©disance et le bavardage des deux femmes Lalla Zoubida et Lalla Aicha 3. Sidi Mohamed a jouĂ© avec les enfants des voisins ils ont jouĂ© Ă  la mariĂ©e 4. La mĂšre, cette fois-ci, parle de ses voisines avec Ă©loge 5. Moulay Larbi est arrivĂ© inopinĂ©ment 6. Lalla Aicha commence Ă  pleurer aprĂšs avoir parlĂ© avec son mari dans le chuchotement des deux femmes, le narrateur a entendu le mot Pacha » 7. Lalla Zoubida raconte Ă  son mari les malheurs de Moulay Larbi qui est escroquĂ© par son associĂ© Abdelkader 8. Le chat maladif de Zineb, l’univers de Sidi Mohamed et le rĂŽle de la boite Ă  merveilles dans sa vie 9. Le souvenir de Abdellah l’épicier Chapitre 5 1. Le Fquih est trĂšs heureux les Ă©lĂšves du Msid ont 15 jours pour se prĂ©parer Ă  la fĂȘte de Achoura 2. L’absence de la mĂšre qui est sortie avec Lalla Aicha la peur et la solitude du narrateur 3. Lalla Zoubida raconte Ă  ses voisines les soucis de Lalla Aicha qui a tout vendu pour aider son mari 4. La mort de Sidi Mohamed Ben Tahar 5. La tristesse de Sidi Mohamed et le rĂ©cit de son pĂšre 6. La chaĂźnette offerte par la mĂšre 7. Sidi Mohamed s’est disputĂ© avec Zineb car son chat lui a volĂ© sa chaĂźnette Chapitre 6 1. Le premier jour des prĂ©paratifs Ă  Achoura 2. Le lendemain, le narrateur a Ă©tĂ© nommĂ© chef des frotteurs » 3. Le narrateur accompagne sa mĂšre Ă  la Kissaria pour acheter les vĂȘtements de la fĂȘte 4. Sidi Mohamed s’est disputĂ© avec Zineb, car cette derniĂšre lui a fait une grimace 5. L’histoire amusante racontĂ©e par Rahma l’oncle Othman et sa femme Lalla KHadija Chapitre 7 1. Les femmes se sont achetĂ©es des tambourins et Sidi Mohamed a eu une trompette 2. L’un des bambins du Msid, Hammoussa, vient chercher Sidi Mohamed et lui annonce que l’équipement des lustres pour la nuit de Achoura rĂ©clame le concours de toutes les mains description de la tache 3. AprĂšs ĂȘtre revenu Ă  la maison, le narrateur a trouvĂ© sa mĂšre trĂšs ennuyĂ©e car il n’y avait pas de pĂ©trole dans la lampe ; mais Driss El-Ouad a acceptĂ© de faire sa commission 4. Lalla Kenza a offert une poignĂ©e de grain de sĂ©same Ă  Sidi Mohamed 5. Le pĂšre emmĂšne Sidi Mohamed se promener dans les souks pour acheter ses jouets avant de passer chez le coiffeur Si Abderrahman 6. La sĂ©ance du coiffeur la saignĂ©e, l’oncle Hammad, Sidi Ahmed, l’homme aux ventouses, le tour de narrateur 7. Le retour Ă  la maison ; Sidi Mohamed a jouĂ© jusqu’au coucher de soleil 8. Le narrateur s’est rĂ©veillĂ© trĂšs tĂŽt Ă  trois heures du matin pour aller fĂȘter la Achoura au Msid 9. Le retour Ă  la maison, Lalla Aicha vient rendre visite Ă  la famille du narrateur Chapitre 8 1. La chaleur et les mouches qui envahissent la maison 2. La salle du Msid est abandonnĂ©e et l’école est installĂ©e dans un petit sanctuaire 3. La mĂ©moire du narrateur fait des miracles il apprend le coran rapidement et sans difficultĂ© 4. Le pĂšre s’adresse Ă  Lalla Zoubida qu’il a l’intention de les emmener au souk des bijoux – le narrateur rĂ©flĂ©chit Ă  la conversation qui s’est dĂ©roulĂ©e Ă  propos des bijoux 5. Le souk des bijoux et la dispute de Maalem Abdeslam avec un courtier un dellal 6. La mĂšre a refusĂ© les bracelets achetĂ©s par son mari et les a considĂ©rĂ©s comme des porte-malheur 7. Une nuit pleine de cauchemars 8. Les nouveaux malheurs de Lalla Aicha Moulay Larbi l’a abandonnĂ©e et s’est mariĂ© de la fille du coiffeur Si Abderrahman – Sidi Mohamed est tombĂ© gravement malade Chapitre 9 1. La maladie du narrateur 2. L’évĂšnement perturbateur la ruine du pĂšre 3. Le voyage du pĂšre Ă  la compagne et la solitude de la mĂšre et son fils 4. Le potage apportĂ© par Bziouya – le rĂ©tablissement de Sidi Mohamed – l’absence de la mĂšre qui est partie chez Lalla Aicha et la solitude du narrateur 5. Lalla Zoubida a emmenĂ© Sidi Mohamed Ă  Sidi Ahmed Tijani – la mĂšre s’est disputĂ©e avec un marchand de lĂ©gumes – Lalla Zoubida et son fils ont rendu visite chez Lalla Aicha qui leur a proposĂ© d’aller visiter Sidi El-Arrafi Chapitre 10 1. La visite de Sidi El-Arrafi 2. La mĂšre visite, chaque semaine, un sanctuaire 3. Le messager de bon augure 4. Lalla Aicha a rendu visite Ă  la famille du narrateur et demanda Ă  Lalla Zoubida de venir la voir le lendemain ; elle lui rĂ©serve une surprise !!! Chapitre 11 1. La surprise Lalla Salama la marieuse vient demander pardon Ă  Lalla Aicha et raconte tous les soucis de Moulay Larbi avec sa seconde Ă©pouse 2. Zhor, l’une des voisines de Lalla Aicha, vient participer au bavardage Chapitre 12 1. Le retour du pĂšre annoncĂ© par Zineb 2. Les provisions achetĂ©es par le pĂšre 3. Driss El-Ouad annonce Ă  Maalem Abdeslam le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur . keywords resume de la boite a a merveille ,resumĂ© de la boite a merveille chapitre par chapitre ,resumĂ© de la boite a merveille chapitre par chapitre en francais ,resumĂ© de la boite a merveille chapitre par chapitre pdf,rĂ©sumĂ© de la boite a merveille ,rĂ©sumĂ© de la boite a merveille tout les chapitres ,rĂ©sumĂ© de la boite a merveilles chapitre par chapitre en bref ,rĂ©sumĂ© de la boite Ă  merveille chapitre par chapitre,rĂ©sumĂ© la boite a merveille achamel . Si C’est Un Homme est un livre autobiographique qui retrace l’histoire de Primo Levi qui a Ă©tĂ© retenu pendant prĂšs de deux ans par les allemands dans le camp de concentration d’Auschwitz III. Les prisonniers du camp dans Si c’est un homme Dans ce livre, on peut retrouver plusieurs personnages. L’auteur Primo Levi est le personnage principal. C’est un chimiste de 24 ans capturĂ© par les nazis allemands en 1943. Dans le camp de concentration, on l’appelle deux mains gauches » car il est trĂšs maladroit et n’est pas efficace pour la rĂ©alisation des travaux manuels qu’on lui imposait. Le reste des personnages peut ĂȘtre divisĂ© en deux lots. Ceux qui ont aidĂ© Primo Levi durant son sĂ©jour et ceux qui Ă©taient contre lui. Dans le premier lot, on retrouve Alberto, Steinlauf, Chajim, Jean Samuel encore appelĂ© Pikolo, Lorenzo, Charles et Arthur. Alberto est en mĂȘme temps l’ami de tout le monde et le meilleur ami de l’auteur. Ce jeune homme de 22 ans est cultivĂ©, fier et courageux. Il a disparu pendant l’évacuation d’Auschwitz. Steinlauf est un homme dotĂ© d’une grande sagesse qui a fait partie de l’armĂ©e austro-hongroise. Il occupait le poste de sergent. C’est lui qui donne Ă  Primo Levi des conseils afin qu’il garde sa dignitĂ© pendant que les conditions de vie inhumaines du camp tentent de le dĂ©stabiliser. Chajim est celui qui a partagĂ© la cellule de Levi et qui avait toute la confiance de ce dernier. Il est passionnĂ© par l’étude de la loi. Jean Samuel c’est celui qui a redonnĂ© le moral Ă  Primo Levi en lui racontant le chant d’Ulysse et en parlant souvent avec lui. C’est Ă  lui qu’on confiait toutes les tĂąches d’écriture. Lorenzo est un personnage qui travaille Ă  la Burna. Il a aidĂ© Primo Levi en lui donnant du pain et des vĂȘtements. Charles et Arthur sont des français qui sont arrivĂ©s Ă  Auschwitz au moment de l’évacuation. C’est avec eux que Levi dirige le groupe des survivants qui essaye de s’échapper. Les opposants dans le rĂ©cit de Primo Levi Du cĂŽtĂ© des opposants, on retrouve Panwitz, les triangles verts, Alfed L et Henri. Panwitz est un SS trĂšs cruel. Il n’aime pas du tout les juifs. C’est lui qui est chargĂ© du laboratoire du Lager et c’est avec lui que Levi a passĂ© son examen de chimie. Les triangles verts sont des prisonniers qui veulent ĂȘtre des kapos. Ils possĂšdent une grande autoritĂ© sur les autres prisonniers. Alfred L et Henri sont deux personnages trĂšs ambitieux et qui partagent la mĂȘme idĂ©ologie. Ils ont des capacitĂ©s Ă  instrumentaliser ceux qu’ils rencontrent et Ă  les utiliser afin de mener Ă  bien leurs projets. Par ailleurs, en dehors de ces deux catĂ©gories de personnage, on a aussi de drĂŽles de personnages qui ont perdu toute humanitĂ©. Il s’agit d’Elias Lindzin et de Null Achtzehn. Le premier, c’est un fou qui s’est parfaitement adaptĂ© aux conditions de vie anormales du camp de concentration. Le second a l’apparence d’un mort-vivant. Tout lui est indiffĂ©rent et il ne soucie mĂȘme plus de manger. Il fait tout ce qu’on lui demande de façon automatique et indiffĂ©rente. Comment les hommes peuvent-ils accepter d’obĂ©ir Ă  un pouvoir alors qu’ils sont Ă©gaux Ă  l’état naturel ? C’est cette difficultĂ© que Hobbes va tenter de rĂ©soudre Ă  travers une dĂ©marche inductive rigoureuse et argumentĂ©e. Le livre se dĂ©compose de 4 parties De l’homme », De la RĂ©publique », De la RĂ©publique chrĂ©tienne » et Du royaume des TĂ©nĂšbres ». Hobbes dĂ©finit d’abord l’état de nature, dans lequel les hommes ne sont gouvernĂ©s que par leur instinct de conservation, ce qui finit par entraĂźner une rivalitĂ©. L’état de nature, c’est l’état de la guerre de tous contre tous. Mais sortir de l’état de nature, c’est renoncer Ă  son droit naturel pour chacun. C’est donc par un pacte mutuel que les hommes renoncent Ă  leurs droits et en confient l’exercice Ă  un tiers. C’est d’un contrat que naĂźt le pouvoir, qui n’est ni arbitraire, ni despotique mais absolu et souverain. Le souverain se situe hors du contrat, il est le seul dont la puissance et le pouvoir sont illimitĂ©s, c’est pour Hobbes une garantie de stabilitĂ©. C’est pour cette raison qu’il nomme l’État LĂ©viathan », car ce dernier, crĂ©ature surhumaine », doit susciter la crainte pour se faire respecter et assurer la sĂ©curitĂ© et la paix. Qu’on imagine maintenant un homme privĂ© non seulement des ĂȘtres qu’il aime, mais de sa maison, de ses habitudes, de ses vĂȘtements, de tout enfin, littĂ©ralement de tout ce qu’il possĂšde ce sera un homme vide, rĂ©duit Ă  la souffrance et au besoin, dĂ©nuĂ© de tout discernement, oublieux de toute dignitĂ© car il n’est pas rare, quand on a tout perdu, de se perdre soi-mĂȘme ; ce sera un homme dont on pourra dĂ©cider de la vie ou de la mort le cƓur lĂ©ger, sans aucune considĂ©ration d’ordre humain, si ce n’est, tout au plus, le critĂšre d’utilitĂ©. On comprendra alors le double sens du terme camp d’extermination » et ce que nous entendons par l’expression toucher le fond ». HĂ€ftling j’ai appris que je suis un HĂ€ftling. Mon nom est 174517 ; nous avons Ă©tĂ© baptisĂ©s et aussi long temps que nous vivrons nous porterons cette marque tatouĂ©e sur le bras gauche. L’opĂ©ration a Ă©tĂ© assez peu douloureuse et extrĂȘmement rapide on nous a fait mettre en rang par ordre alphabĂ©tique, puis on nous a fait dĂ©filer un par un devant un habile fonctionnaire muni d’une sorte de poinçon Ă  aiguille courte. Il semble bien que ce soit lĂ  une vĂ©ritable initiation ce n’est qu’ en montrant le numĂ©ro » qu’on a droit au pain et Ă  la soupe. Il nous a fallu bien des jours et bon nombre de gifles et de coups de poing pour nous habituer Ă  montrer rapidement notre numĂ©ro afin de ne pas ralentir les opĂ©rations de distribution des vivres ; il nous a fallu des semaines et des mois pour en reconnaĂźtre le son en allemand. Et pendant plusieurs jours, lorsqu’un vieux rĂ©flexe me pousse Ă  regarder l’heure Ă  mon poignet, une ironique substitution m’y fait trouver mon nouveau nom, ce numĂ©ro gravĂ© sous la peau en signes bleuĂątre. Si c'est un homme, Primo Levi, 1947, Chapitre 2 Le fond » Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est parti On rappellera ici la mĂ©thode du commentaire composĂ© vu en cours francais Partie du commentaireVisĂ©eInformations indispensablesÉcueils Ă  Ă©viter Introduction- PrĂ©senter et situer le texte dans le roman - PrĂ©senter le projet de lecture = annonce de la problĂ©matique - PrĂ©senter le plan gĂ©nĂ©ralement, deux axes- Renseignements brefs sur l'auteur - Localisation du passage dans l'Ɠuvre dĂ©but ? Milieu ? Fin ? - ProblĂ©matique En quoi
 ? Dans quelle mesure
 ? - Les axes de rĂ©flexions- Ne pas problĂ©matiser - Utiliser des formules trop lourdes pour la prĂ©sentation de l'auteur DĂ©veloppement - Expliquer le texte le plus exhaustivement possible - Argumenter pour justifier ses interprĂ©tations le commentaire composĂ© est un texte argumentatif- Etude de la forme champs lexicaux, figures de styles, etc. - Etude du fond ne jamais perdre de vue le fond - Les transitions entre chaque idĂ©e/partie- Construire le plan sur l'opposition fond/forme chacune des parties doit impĂ©rativement contenir des deux - Suivre le dĂ©roulement du texte, raconter l'histoire, paraphraser - Ne pas commenter les citations utilisĂ©es Conclusion- Dresser le bilan - Exprimer clairement ses conclusions - Elargir ses rĂ©flexions par une ouverture lien avec une autre Ɠuvre ? ÉvĂ©nement historique ? etc.- Les conclusions de l'argumentation- RĂ©pĂ©ter simplement ce qui a prĂ©cĂ©dĂ© Ici, nous dĂ©taillerons par l'italique les diffĂ©rents moments du dĂ©veloppement, mais ils ne sont normalement pas Ă  signaler. De mĂȘme, il ne doit pas figurer de tableaux dans votre commentaire composĂ©. Les listes Ă  puces sont Ă©galement Ă  Ă©viter, tout spĂ©cialement pour l'annonce du plan. En outre, votre commentaire ne doit pas ĂȘtre aussi long que celui ici, qui a pour objectif d'ĂȘtre exhaustif. Vous n'aurez jamais le temps d'Ă©crire autant ! Introduction Primo Levi, auteur de Si c'est un homme, est un chimiste italien et juif qui fut dĂ©portĂ© au camp d'Auschwitz-Birkenau durant la Seconde Guerre mondiale. AprĂšs en avoir rĂ©chappĂ©, il fait publier un rĂ©cit en 1947 dans lequel il relate l'horreur des camps, dont il restera marquĂ© jusqu'Ă  son suicide en 1987. Si c'est un homme est ainsi un rĂ©cit authentique et fort, par lequel le lecteur peut se rendre compte de toute l'atrocitĂ© qui rythmait la vie des dĂ©portĂ©s. Primo Levi ne l'a pas Ă©crit pour autre chose il voulait tĂ©moigner de l'existence de l'impossible, de la violence Ă  l'Ă©tat pur, d'un rapport Ă  l'autre absolument dĂ©shumanisĂ©. C'est plus ou moins l'enjeu de l'extrait Ă©tudiĂ©, issu du chapitre 2 de cette oeuvre. Primo Levi est arrivĂ© la veille dans le camp de concentration, aprĂšs avoir voyagĂ© dans un wagon Ă  bestiaux avec des milliers d'autres dĂ©portĂ©s. On vient de lui tatouer un nombre sur l'avant-bras et on l'a dĂ©possĂ©dĂ© de toutes ses affaires. Ainsi, cet extrait cristallise le moment oĂč il comprend sa nouvelle condition de prisonnier. Annonce de la problĂ©matique En quoi consiste, d'aprĂšs l'expĂ©rience concentrationnaire de Primo Levy, la dĂ©shumanisation d'un homme, dans le but de le destiner Ă  la violence et Ă  la mort ? Annonce du plan Nous verrons dans un premier temps comment l'auteur subit la perte de son identitĂ©. Dans un second temps, il s'agira de montrer de quoi est faite l'existence dans laquelle il s'apprĂȘte Ă  rentrer. Primo Levi, l'auteur de Si c'est un homme DĂ©veloppement Supprimer l'identitĂ©... Pour les geĂŽliers du camp, il s'agit d'abord de supprimer l'identitĂ© civile des prisonniers, ce qui marque la premiĂšre Ă©tape de leur effacement comme personne. D'emblĂ©e, le passage Ă©tudiĂ© est marquĂ© par la privation, avec le terme privĂ© » et la formule doublement restrictive non seulement ... mais ». Cette privation entendue comme suppression » prend trois formes plus de possession, plus d'Ă©tat civil, plus de mĂ©moire. Suppression de la possession Dans un premier temps, Ă©voquons l'interdiction de possĂ©der. DĂšs les premiĂšres lignes, la privation s'inscrit dans ce domaine, et a une dimension totalitaire, comme l'affirme la formule littĂ©ralement de tout ce qu'il possĂšde », laquelle vient clore l'Ă©numĂ©ration des confiscations ĂȘtres qu'il aime », sa maison », ses habitudes », ses vĂȘtements ». Dans cette Ă©numĂ©ration, on remarque l'utilisation des pronoms possessifs sa » et ses », qui n'ont plus lieu d'ĂȘtre, puisque le prisonnier du camp n'a plus le droit Ă  la possession. Celui-ci ne possĂšde plus rien et, en consĂ©quence, est vide ». On souligne la maniĂšre logique qu'a Primo Levi d'exposer ses choses, Ă  la maniĂšre d'un mathĂ©maticien - on rappellera que l'auteur a une formation de chimiste. Mais lĂ  n'est pas la seule chose dont est privĂ© le dĂ©tenu concentrationnaire. Il est des possessions moins concrĂštes qu'on lui interdit. Une photo du camp d'Auschwitz-Birkenau, oĂč Ă©tait enfermĂ© Primo Levi Suppression de la civilitĂ© Car au moment oĂč les Nazis enferment leurs prisonniers dans les camps, ils visent aussi Ă  leur interdire leur statut de citoyen, et, partant, leur droit Ă  la civilitĂ©. En effet, l'appartenance Ă  la sociĂ©tĂ© humaine se fonde d'abord sur une dĂ©nomination. On nous donne un prĂ©nom et un nom pour ĂȘtre reconnu comme existant Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©tat civil. Or, le prisonnier du camp de concentration est renommĂ©, par deux fois c'est un HĂ€ftling », qui signifie dĂ©tenu » en allemand le prisonnier doit apprendre une langue qu'on lui impose. Ce caractĂšre subi est suggĂ©rĂ© par la formulation passive HĂ€ftling j’ai appris que je suis un HĂ€ftling » Primo Levi apprend, passivement, ce qu'il est. On le lui dit ; il doit l'accepter. il est 174517 », c'est-Ă -dire un chiffre. La formule est sĂšche Mon nom est 174517 ». En outre, il utilise le verbe baptiser », qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la sphĂšre religieuse il a Ă©tĂ© renommĂ© aussi bien au niveau laĂŻc que religieux. Il ne lui reste aucun espace de fuite, comme le souligne la proposition d'aprĂšs aussi longtemps que nous vivrons ». Il ne porte » plus un nom, il porte » une marque », inscrite sur sa peau - dans sa peau, peut-ĂȘtre ? Ce nouveau nom - cette perte de l'identitĂ© civile - vise Ă©galement Ă  constituer une nouvelle mĂ©moire pour le prisonnier. Ce procĂ©dĂ© est la base de leur nouvelle existence, qui doit rompre extĂ©rieurement comme intĂ©rieurement avec ce qu'ils ont connu. Suppression des souvenirs Par la rĂ©pĂ©tition du geste, celui de montrer rapidement » le numĂ©ro, les geĂŽliers visent Ă  Ă©craser tout le passĂ© de leurs victimes. Primo Levi suggĂšre Ă  son lecteur la difficultĂ© de l'oubli par la gradation figure de style qui va crescendo ou decrescendo articulĂ©e entre les marqueurs de temps bien des jours » puis des semaines et des mois » et les marqueurs de violence gifles » et coups de poing ». Tout le tragique de la situation se trouve dans le fait que leur numĂ©ro leur apparaĂźt selon deux moments intrinsĂšquement liĂ©s Ă  la vie la distribution des vivres » et, ainsi, chaque fois qu'ils veulent manger - et donc, survivre -, les prisonniers doivent se souvenir qui ils sont maintenant, c'est-Ă -dire un simple numĂ©ro le temps, lorsque, comme le dit Primo Levi, ils ont encore un vieux rĂ©flexe » pour regarder l'heure ; il n'y a plus d'heure, c'est-Ă -dire plus de temps, et donc, non plus de souvenirs ils sont condamnĂ©s, pour l'Ă©ternitĂ©, Ă  n'ĂȘtre qu'un nombre Transition C'est que par cette triple suppression, les tortionnaires imposent une vĂ©ritĂ© de fait Ă  leurs prisonniers dans les camps, rien de ce qui n'a Ă©tĂ© ne sera encore. C'est une existence comme il n'en existe pas qui les attend une existence hors de l'humanitĂ©, oĂč l' extermination » prend tous ses sens. ... Pour Ă©tablir de nouvelles normes d'existence Primo Levi n’utilise pas le terme initiation » de maniĂšre anodine. L’entrĂ©e dans le camp est marquĂ©e par plusieurs rituels, comme ceux qui rythment une sociĂ©tĂ© le mariage en est un par exemple. Par lĂ , il signifie que le camp est un monde clos, Ă  part entiĂšre, rĂ©gi par ses propres lois, faits de ses propres hommes. L'entrĂ©e du camp d'Auschwitz De nouvelles valeurs La violence semble, dans les camps, omniprĂ©sente. Ce fait est retranscrit de maniĂšre lexicale par l'auteur souffrance », besoin », mort », extermination », gifles », coups de poings ». C’est un premier marqueur de ce nouveau monde. Mais il y est aussi rĂ©gi par d’autres valeurs que celles habituellement valorisĂ©es dans le monde extĂ©rieur l’utilitĂ© », comme critĂšre de mesure pour toute chose l’efficacitĂ©, comme le montre la scĂšne de distribution des vivres, oĂč il importe de ne pas ralentir les opĂ©rations ». La dĂ©nomination par un numĂ©ro participe aussi de cette idĂ©e quoi de plus efficace qu’un chiffre ? De fait, cet Ă©tablissement de nouvelles normes violence, utilitĂ©, efficacitĂ© vise Ă  un but bien prĂ©cis l’aboutissement vers la mort. Les camps d’ extermination » sont bien des outils de mort, qui doivent exterminer ». Un nouveau rapport au temps Le rapport au temps du prisonnier est Ă©galement changĂ©, par rapport Ă  celui qu'il avait en Ă©tant un citoyen. Les habitudes » de la premiĂšre phrase suggĂšre cette perturbation ne sont-elles pas celles qui rythment notre temps quotidien ? Il est Ă  noter que Primo Levi parle au prĂ©sent Mon nom est ... », Il semble bien que ... » pour raconter son histoire qui est pourtant plus vieille que l'Ă©criture. Par lĂ , il Ă©tablit une impression d'actualitĂ© pour le prisonnier toujours soumis au risque de la mort, qui se lĂšve sans savoir s'il verra le lendemain, il n'y a plus de temps que le prĂ©sent. Il faut survivre, voilĂ  tout, et peu importe d'avoir un tatouage Ă  la place d'une montre, puisque le temps, dans les camps, ne compte plus. Qui prĂ©parent Ă  la mort DĂšs le dĂ©but du passage, Primo Levi affirme bien le but de l’entreprise de privation se perdre soi-mĂȘme » car, ce faisant, l’Homme a perdu ce qui le fait Homme et, dĂšs lors, sa mort n’a plus la mĂȘme valeur, ni la mĂȘme signification. Une mort est dĂ©rangeante Ă  partir du moment oĂč elle touche un Homme ; si l’on prive l’Homme de son humanitĂ©, alors le faire mourir est facile. Une scĂšne de sĂ©lection Ă  Auschwitz, 1944 Or, dans un camp, l’homme est vide » car oublieux de ses souvenirs rĂ©duit Ă  la souffrance et au besoin », donc rĂ©duit Ă  ses manques, Ă  ce qu’il n’est pas dĂ©nuĂ© de tout discernement », c’est-Ă -dire de capacitĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir ; or, il y a le cogito ergo sum Je pense donc je suis » ; un homme qui ne pense plus n’est plus oublieux de toute dignitĂ© », et la dignitĂ© est ce qui maintient debout en sociĂ©tĂ© Fatalement donc, le prisonnier est facilement exterminable, puisqu’il n’est dĂ©jĂ  plus. Il a perdu tout ce qui le rendait Homme aux yeux de l’autre ; il peut mourir, puisqu’il est dĂ©jĂ  mort. Conclusion Primo Levi raconte son expĂ©rience des camps. Il prĂ©sente la vie concentrationnaire comme l'entreprise d'extermination de l'identitĂ©. LĂ -bas, l'enjeu est de faire perdre Ă  l'Homme son statut d'Homme. Cela s'entend Ă  tous les niveaux civil, mental, physique. Ouverture On pourrait comparer cette ambiance de mort Ă  celle manifestĂ©e par Victor Hugo dans Le dernier jour d'un condamnĂ©. RĂ©sumĂ© du document Primo Levi compose Si c'est un homme en 1947, dont l'un des objectifs est de faire rĂ©agir la sociĂ©tĂ© non-concentrationnaire de l'Ă©poque, qui se faisait sourde aux tĂ©moignages des rescapĂ©s. Ce passage se situe au milieu du chapitre 7, qui s'intitule Une bonne journĂ©e». Il annonce le dĂ©but du printemps et marque donc la fin de la sensation intense de froid qui accablait les dĂ©tenus jusqu'ici. L'auteur affirme Ă  la page 59 que les jours se ressemblent tous» par leur caractĂšre rĂ©pĂ©titif, monotone et inhumain. L'Ă©vocation d'une bonne journĂ©e» implique donc l'idĂ©e que ce n'est pas une journĂ©e ordinaire et qu'elle s'Ă©loigne du quotidien des dĂ©tenus. L'optimisme apparent du titre nous rappelle la premiĂšre phrase de Levi dans sa prĂ©face J'ai eu la chance de n'ĂȘtre dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz qu'en 1944». Il s'agit donc d'un optimisme qui tend Ă  montrer d'autant plus l'horreur de la situation. Sommaire I- La pr?dominance du th?me de la faim pour d?signer la vie au camp 1 La faim, partie int?grante du camp 2 La faim pour souligner la d?shumanisation des H?ftlinge 3 Une description scientifique des techniques d?alimentation au Lager II- La difficult? majeure de rester un homme dans ces conditions 1 La perte des valeurs sociales 2 Le rapport avec autrui 3 La pens?e et la m?moire Extraits [...] La vol est frĂ©quent au Lager comme on peut le remarquer Ă  travers notre texte. Ce phĂ©nomĂšne s'oppose aux valeurs sociales et morales. En effet, il n'y a pas de code moral au Lager le vol de nourriture et le trafic avec les civils fait partie des rĂšgles de survie et sont mĂȘme encouragĂ©s par les chefs des camps de concentration alors mĂȘme que c'est interdit par le rĂšglement car ils contribuent Ă  la perte de l'humanitĂ© pour les juifs dĂ©tenus. [...] [...] Les dĂ©tenus ne peuvent Ă©chapper Ă  ces souvenirs qui resurgissent. En effet le narrateur remarque mais je n'en suis pas moins soumis Ă  la loi commune» ligne 40. Les rĂ©cits nostalgiques se multiplient et provoquent la douleur et l'irritation de l'ensemble des prisonniers. Primo Levi utilise le procĂ©dĂ© stylistique de la polysyndĂšte Ă  la ligne 37 Et . et les insultes et les malĂ©dictions pleuvent». Cette figure de style, selon L'Ă©criture concentrationnaire, ou la poĂ©tique de la RĂ©sistance de Sabine Sellam, est utilisĂ©e pour suggĂ©rer le caractĂšre rĂ©pĂ©titif et suffocant de ces scĂšnes de remĂ©moration» La faim pour souligner la dĂ©shumanisation des HĂ€ftlinge La prĂ©dominance de la faim dans le texte permet Ă©galement de souligner la dĂ©shumanisation des HĂ€ftlinge. [...] [...] DĂšs la premiĂšre page de son livre, il insiste sur cette absence d'identitĂ© Je vivais sans visage»; Pas de visage sur ce corps dĂ©risoire». L'altruisme et la solidaritĂ© sont des valeurs sociales opposĂ©es au Lager, oĂč rĂšgnent la haine et la rivalitĂ©. Le lecteur le perçoit Ă  travers la ligne oĂč l'auteur nous dit que personne ne se dispute» lorsque les besoins sont assouvis pour chacun. Or cette satisfaction des besoins est rare et difficile Ă  obtenir. Dans le chapitre 4 du roman, Levi nous informe que Chacun est Ă  chacun un ennemi ou un rival» page 59. [...] [...] Le quotidien au camp se dĂ©finit donc comme une lutte constante pour survivre. L'obsession de la faim est Ă©galement illustrĂ©e par la mĂ©taphore machinale de la drague qui mange et qui Ă©ructe avec satisfaction une Ă©paisse bouffĂ©e de fumĂ©e blanche» ligne 23. Les prisonniers voient la faim partout et l'attribuent Ă  la drague, qui est dĂ©crite comme une bĂȘte monstrueuse et vorace ellemord avec voracité» dans la terre ligne 22 et prend une Ă©norme bouchĂ©e» ligne 25 ; elle a des mĂąchoires dentĂ©es» ligne 21 qui nous font bien penser Ă  celles d'un monstre. [...] [...] Ce passage se situe au milieu du chapitre qui s'intitule Une bonne journĂ©e». Il annonce le dĂ©but du printemps et marque donc la fin de la sensation intense de froid qui accablait les dĂ©tenus jusqu'ici. L'auteur affirme Ă  la page 59 que les jours se ressemblent tous» par leur caractĂšre rĂ©pĂ©titif, monotone et inhumain. L'Ă©vocation d'une bonne journĂ©e» implique donc l'idĂ©e que ce n'est pas une journĂ©e ordinaire et qu'elle s'Ă©loigne du quotidien des dĂ©tenus. L'optimisme apparent du titre nous rappelle la premiĂšre phrase de Levi dans sa prĂ©face J'ai eu la chance de n'ĂȘtre dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz qu'en 1944». [...]

si c est un homme résumé par chapitre